Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- L'autre événement de la semaine, évidemment, sont les réquisitions envers les dirigeants du, je dis, Front National, parce qu'à l'époque, ils étaient du Front National, maintenant c'est le Rassemblement National, Marine Le Pen en tête.
- On en parle ce matin avec vous, Benjamin Gleize, parce que ces réquisitions ont provoqué des réactions, et des réactions à l'étranger, et notamment de Victor Orban et de Moscou, du Kremlin.
- On commence par le conservateur Victor Orban, Premier ministre hongrois, qui écrit sur Twitter « Je n'arrivais pas à croire les nouvelles d'hier concernant Marine Le Pen. Marine, n'oubliez pas ce que nous sommes avec vous dans cette bataille. » Et puis il poursuit en comparant Marine Le Pen carrément à Donald Trump.
- « N'oubliez pas, se faire harceler par la justice a été une étape.
- Cruciale dans la victoire du président Donald Trump. » Effectivement, alors, on a d'un côté Victor Orban, et puis on a Moscou de l'autre, avec le soutien apporté par Maria Zakharova, qui sait, c'est la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
- « Sa part en vrille, a-t-elle dit, la démocratie française est en lambeaux. » Vous vous rendez compte ? C'est le Kremlin, maintenant, qui nous donne des leçons, et qui nous dit « la démocratie française est en lambeaux ».
- Qu'est-ce que vous en pensez, vous, Arlette Chabot ? Je pense que ce n'est pas une bonne nouvelle pour Marine Le Pen, le soutien venant de Moscou.
- Orban, c'est assez logique, et il compare avec Trump.
- C'est aussi une interrogation que nous avons eue hier, en se demandant, ou avant-hier, est-ce que, effectivement, finalement, c'est par rendre service à Marine Le Pen, en tout cas, elle va se victimiser.
- Bon, c'est effectivement une question, et on l'a comparée, effectivement, à Donald Trump, qui croule sous, alors là, pas encore totalement les peines, mais les procès, les condamnations, les culpabilités, et tout ça l'a servi. Sur le thème, on veut l'abattre.
- Et on veut tellement l'abattre que la justice, effectivement, est mobilisée pour l'écarter.
- Ça, c'est assez logique. Mais alors, du côté de Moscou, ça, franchement, c'est un rappel du passé, des relations passées entre le Rassemblement national et Vladimir Poutine.
- Marine Le Pen et Vladimir Poutine, ce n'est pas terrible.
- Guy ? Non, c'est vrai, c'est des soutiens assez douteux.
- Mais le problème, vous venez de dire, Arlette, on peut se dire, il n'y a pas...
- poser la question de savoir si c'est justifié ou pas.
- Non, je ne suis pas dit justifié. J'ai dit comparé à Donald Trump, c'est-à-dire...
- Ah d'accord, mais sur les réquisitions, elles ne sont pas...
- Alors, il semble qu'il y ait eu des mots des procureurs qui sont, comment dirais-je...
- Contestables.
- Contestables. Là, c'est grave, si c'est le cas.
- Sur le reste, si on reste sur le strict point de vue du droit, les réquisitions...
- Les réquisitions sont conformes, comme j'espère, elles pourraient l'être, et pourront l'être dans la prochaine...
Transcription générée par IA