Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien, merci d'être avec nous. Alors, Benjamin Gleize, qu'est-ce que vous nous avez trouvé pour agiter notre débat entre Elisabeth Lévy et Jean-François Aquiline ? Alors j'aimerais qu'on revienne sur les propos de la chef de la police de Berlin, qui conseille aux juifs et aux homosexuels d'être prudents dans certains quartiers.
- Propos qui font énormément réagir. Barbara Slovig, c'est son nom, s'exprimait dans un journal local, le Berliner Zeitung, à la question « Y a-t-il des zones interdites dans la capitale allemande ? » Elle répond que non. Cependant, précise-t-elle, « Il y a des zones, et nous devons être honnêtes à ce stade, dans lesquelles je conseillerais aux personnes qui portent une kippa ou qui sont ouvertement gays ou lesbiennes d'être plus prudentes.
- Quant à savoir qui représenterait un danger pour les juifs, la chef de la police berlinoise indique qu'elle ne veut diffamer aucun groupe de personnes.
- Malheureusement, dit-elle, certains quartiers sont habités par une majorité de personnes d'origine arabe, qui ont également des sympathies pour les groupes terroristes.
- Et l'antisémitisme s'y exprime ouvertement. Barbara Slovig ajoute « Heureusement, les crimes violents contre le peuple juif sont rares, même si chaque crime est sans aucun doute un crime de trop. » Et elle l'assure, Berlin n'est pas un cas unique, n'est pas une exception. Dans de nombreuses métropoles, il convient d'être vigilant dans certains lieux publics pour se protéger de toute délinquance.
- Elisabeth Lévy.
- Il y a deux façons de voir les choses. On peut se dire, au moins cette dame parle vrai, au lieu de nous faire le pipo qu'on entend, comme par exemple, je rappelle François Hollande, il n'y a pas de territoire perdu, ce sont des petites minorités, des épiphénomènes, c'est-à-dire, en 10 ans, on a perdu toutes nos batailles, ou à peu près.
- En France, évidemment, puisqu'on y pense, dans le 93, en Seine-Saint-Denis, où j'ai habité mon père, les juifs se sont soit regroupés dans quelques communes pour ne pas être isolés, soit ont quitté la Seine-Saint-Denis et ont enlevé leurs enfants de l'école publique.
- Sauf que personne, vous n'entendrez jamais un ministre ou un élu ou le chef de la police le dire.
- Et, juste, je passe la parole à Jean-François, parce que, évidemment, la deuxième façon de le voir, c'est de dire, quand elle dit ça, au lieu de dire, eh bien, nous allons faire régner l'ordre dans ces quartiers, nous allons rétablir l'ordre, la légalité, et nous allons faire en sorte que tout le monde puisse y aller, eh bien, qu'est-ce que dit-elle ? Elle dit, il ne faut pas y aller. Et là, c'est un aveu d'impuissance et de défaite.
- Moi, je trouve, oui.
- Oui, mais qui, en même temps, si vous voulez, on peut ne pas le dire, mais c'est quand même la réalité.
- Non, mais on peut ne pas dire et faire.
- Ben oui, mais chez nous, on ne dit pas, on ne fait pas.
-...
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