Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h24, on en parle, on en parle avec vous, Benjamin, Benjamin Gleize.
- Les jours du gouvernement Barnier sont donc comptés, on en parle depuis hier.
- Le RN a donc déposé sa motion de censure, mais votera aussi celle de la gauche.
- C'est ce qu'a dit Marine Le Pen hier. Le vote, nous verrons.
- Cette motion de censure du NFP n'est pas tendre avec l'extrême droite.
- Oui, effectivement, la motion de la gauche qui est assez critique vis-à-vis du Rassemblement National.
- Qu'est-il écrit dans cette motion de censure ? Il est notamment écrit à propos du RN que le Premier ministre a cédé, je cite, à leurs plus viles obsessions avec une nouvelle loi immigration qui poursuivrait la faillite morale et politique de l'année dernière et une remise en cause de l'aide médicale d'État qui apporte humanité et dignité à ceux qui foulent notre sol et est une mesure essentielle pour tous de santé publique.
- Fin de citation.
- La gauche qui s'en prend un peu plus loin au Premier ministre qui n'a cherché à se maintenir que par la recherche d'un accord désormais clair avec le Rassemblement National.
- Voici ce qu'il dit notamment à propos du RN dans cette motion de censure déposée par la gauche.
- Texte que le RN a dit qu'il voterait, en tout cas qu'il pourrait voter.
- Alors ça ne vous surprend pas que le RN vote un texte qui le critique, mais alors sévèrement.
- Excusez-moi, mais la réalité c'est que la politique ce n'est pas du sentimentalisme.
- Le RN ne découvre pas ce que la gauche pense de lui.
- Je rappelle que la gauche est arrivée en tête des législatives avec un front républicain où les choses qui ont été dites sur le RN sont, ça excusez-moi, c'est des pré-novelles de la paix ces phrases, à côté de ce qui a été dit sur le RN et à côté de ce que le RN dit sur la gauche toute la journée, depuis des années.
- Enfin, je veux dire, reprenez les propos de Marine Le Pen, reprenez les propos de François Hollande depuis 25 ans.
- Donc, ce n'est pas sentimental la politique, c'est affroi.
- Il y a deux solutions. La gauche fait sa motion de censure.
- Il y a deux solutions. Marine Le Pen ne découvre pas ce que la gauche pense d'elle.
- Pas plus que la gauche ne découvre ce que Marine Le Pen pense d'elle.
- Et donc, il y a deux solutions.
- Soit elle considère que c'est des irritants terribles dans ce texte et elle ne vote pas.
- Mais je ne crois pas ça une minute.
- Marine Le Pen sait très bien ce qu'il y a dans ce texte depuis le début.
- Moi, je ne serais pas du genre à tendre la main.
- Parce que nous ne sommes pas à tendre la joue quand on me met une baffe.
- Mais chacun saura.
- Vous souffrez que je vous contredise.
- Moi, je ne comprends pas.
- Parce...
Transcription générée par IA