Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- On en parle avec Benjamin Gleize évidemment, nos deux invités sont toujours avec nous.
- Guillaume Lamy qui est rédacteur en chef de Lyon Capital et Marien Trompette qui est éditorialiste et directeur adjoint du Progrès Rhône.
- On parle de Jean-Luc Mélenchon, il n'est plus député mais il était là hier à l'Assemblée Nationale.
- Tout sourire dans le velours des sièges de l'Assemblée. C'est bien cela Benjamin Gleize ? Ben oui, il était au premier rang pour assister à l'examen de cette motion de censure contre le gouvernement Barnier.
- Apparition forcément remarquée qui fait également polémique.
- Le quotidien Les Echos évoque une mise en scène avec à sa une la photo du leader de la France Insoumise installée effectivement en tribune, trônant d'une certaine manière tout en haut de l'hémicycle.
- Sa présence n'a échappé à personne.
- Gabrielle Attal en a même profité pour prendre à partie les députés socialistes plus que jamais convoités par la Macronie.
- Chers collègues socialistes, au début de cette séance, M. Mélenchon était dans les tribunes pour assister à nos débats.
- Il a écouté religieusement l'orateur de la France Insoumise.
- Il a écouté religieusement Mme Le Pen.
- Il s'est levé et est parti au moment où Boris Vallaud a pris la parole.
- Il la respecte plus que vous.
- Qu'est-ce que vous faites encore avec eux ? Voilà, Jean-Luc Mélenchon de son côté qui pense déjà à l'après.
- Il continue d'appeler à la démission d'Emmanuel Macron, le chef de l'État qui, on le rappelle, prendra la parole ce soir à 20h.
- Mais Jean-Luc Mélenchon n'est jamais bien loin.
- Il sera effectivement dans le JT de TF1 juste après l'allocution présidentielle.
- Et plus que jamais, Jean-Luc Mélenchon, et ce matin Emmanuel Bonpart a dit la même chose, demande le départ d'Emmanuel Macron.
- C'est sa volonté, c'est son objectif.
- Il ne veut plus d'Emmanuel Macron, il veut, en fait, une nouvelle élection présidentielle pour pouvoir se présenter, que les choses soient claires.
- Oui, c'est leur stratégie, en fait, depuis le départ, c'est de pousser à une élection présidentielle anticipée pour arriver à un duel avec Marine Le Pen et que Jean-Luc Mélenchon soit élu dans ce cas de figure-là et uniquement dans ce cas de figure-là.
- Il ne rêve que de ça, face à face avec Marine Le Pen.
- Oui, j'en suis persuadé.
- Et de toute façon, leur stratégie s'inscrit dans ce...
- Dans cette optique, on a cette procédure de destitution qui n'aboutira à rien, mais qui, en tout cas, qui a été lancée et qui nous renvoie à l'imaginaire américain d'une destitution, d'un impeachment américain et qui n'a pas de sens chez nous tel qu'elle pourrait être mise en place.
- Oui.
- C'est leur stratégie.
- Et en tout cas, d'aller sur ce terrain-là, on peut au moins leur reconnaître le mérite de la cohérence.
- Puisque dès le départ, ils ont affiché la couleur.
- Oui, non, non, mais moi, je suis entièrement d'accord avec ce que vous dites.
- Mais de toute...
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