Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien. On en parle avec vous, Benjamin Gleize. Écoutez bien Benjamin, Arlette et Guy.
- Comme d'habitude, non ? Oui, comme d'habitude, oui.
- Parce qu'on voit maintenant Marine Le Pen serait-elle devenue woke ? Que se passe-t-il avec Marine Le Pen ? Marine Le Pen dénonce une forme de misogynie de la part du monde politique.
- Pour la chef de file des députés RN, si Michel Barnier ou encore Emmanuel Macron n'ont pas cru jusqu'au dernier moment qu'elle allait voter la censure, c'est en partie en raison d'une forme de sexisme de leur part.
- Elle en parlait hier sur CNews. Elle répondait à Christine Kelly.
- Je crois qu'en 25 ans de carrière politique, je n'ai en réalité jamais ressenti de misogynie.
- Et la première fois où j'en ai ressenti, c'est précisément pendant cette séquence.
- C'est-à-dire le côté un peu faible femme ne supportera pas la pression, quoi, qu'on va lui mettre.
- Qu'est-ce qu'on entend ? J'ai même entendu sur, d'ailleurs, un de vos plateaux, M. Jakubowicz dire « Marine Le Pen est une femme vexée ».
- Tout ceci, c'était tout de même une tonalité que je n'avais pas l'habitude que l'on utilise à mon égard.
- Voilà, une première en 25 ans. Pour elle, le sentiment d'avoir été victime d'une forme de misogynie.
- Oui, oui. Qu'est-ce que vous en pensez ? Misogynie, là, à l'encontre de Marine Le Pen ? Non, je crois pas. Alors c'est vrai que c'était un parti super macho, le Front National.
- Bon, c'est vrai qu'il est...
- Oui, ça, c'est le mot.
- Il est succédé à son papa et qu'on n'est pas misogyne, quand même, paradoxalement, peut-être, au Front National et au Rassemblement National. Elle a été la première élue.
- Cela dit, Marine Le Pen est très sensible aux droits des femmes. Attention.
- Absolument. Mais je n'ai pas dit le contraire. C'est vrai qu'elle n'a jamais subi en ce sens-là.
- Elle a totalement raison. Et c'est effectivement le paradoxe. D'ailleurs, on voit bien l'extrême droite.
- On voit bien en Italie Giorgia Meloni, première ministre. Elle aussi vient de l'extrême droite.
- Au contraire, on disait que c'était une habileté. On met en tête des partis.
- À la tête des partis populistes, extrémistes, des femmes, parce qu'on pense qu'elles seront quand même plus accommodantes et on fait moins peur avec une femme qu'avec un homme. C'est ce qu'on disait il y a quelques années.
- Là, je crois que c'est une mauvaise excuse ou une mauvaise explication de Marine Le Pen.
- Je pense que personne n'a pensé qu'elle renoncerait à voter la censure parce qu'elle était trop faible pour supporter la pression.
- On pensait surtout que c'était parce qu'elle avait l'air de changer totalement de stratégie.
- D'oublier la dédiabolisation qu'elle mène depuis une dizaine d'années pour revenir effectivement à un parti dur qui est effectivement populiste et effectivement déterminé et antisystème.
- Donc elle avait changé de stratégie.
- Je vais poser la question à Sarah Knafo. Si vous pensez que Marine Le...
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