Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h26, on en parle avec vous, Benjamin Gleize.
- Oui, on en parle, on va parler politique.
- Toujours dans l'attente d'un nouveau Premier ministre, Emmanuel Macron poursuit ses discussions cet après-midi avec les différentes forces politiques.
- Le RN et LFI seront absents de ces discussions pour des raisons différentes.
- Le RN n'était pas invité, LFI, de son côté, a refusé d'aller à la table des discussions.
- François Picmal était votre invité ce matin, Jean-Jacques, il est député LFI de Haute-Garonne.
- Nous, ce qu'on dit juste, c'est que si on regarde de manière rationnelle la situation, le moyen le plus simple pour que le peuple français puisse choisir un cap politique avec une majorité adéquate, c'est aujourd'hui une présidentielle anticipée.
- Et ce chaos, il a été mis par M. Macron.
- Pas de discussion possible.
- Appel, vous l'avez dit.
- Vous l'avez entendu à la démission du président de la République, François Picmal a aussi passé...
- C'est simple, la démocratie, pas de discussion.
- Et il a passé un message aux autres forces politiques du nouveau Front populaire, l'EPS, les écologistes, les communistes qui, eux, ont accepté de se rendre à l'Elysée.
- Nous, on met en garde nos partenaires du NFP d'arrêter d'aller dans les combites de M. Macron qui consistent essentiellement à gagner du temps pour déboucher sur le même résultat que la dernière fois, c'est-à-dire un gouvernement barnier qui n'est pas représentatif du vote des Françaises et des Français.
- Si vous voulez...
- Comme si vous aviez la gueule de bois et le premier réflexe que vous avez, c'est de retourner dans le bar à vodka.
- Moi, je ne comprends pas l'idée d'aller discuter avec M. Macron quand on connaît ses méthodes et son manque d'écoute à habituel.
- Voilà, poursuite des discussions tout à l'heure, 14h à l'Elysée, moins le RN et moins LFI.
- Elisabeth m'a suggéré une idée.
- Si Emmanuel Macron nommait un triumvirat...
- Oui, ben voilà.
- Triumvirat avec un LFI, un RN et un bloc central pour gouverner.
- Pourquoi ? Non, non, mais je blaguais.
- Pourquoi un LFI et un RN ? Non, mais je blaguais, mais en fait, je voulais répondre à Françoise quand même que j'ai entendu et en même temps à Benjamin que j'ai entendu tout à l'heure.
- D'abord, je remercie Françoise.
- Je remercie Françoise qui ne nous a pas ressorti la petite rétournelle de « il faut un Premier ministre de gauche qu'on entend encore dans quelques chaumières insoumises ».
- Et peut-être même au PS.
- Si, si, moi je le dis qu'il en faut un, mais qu'on ne l'aura pas, ça c'est sûr aussi.
- Alors, j'enlève mes remerciements, mais je continue néanmoins.
- Mais là où vous m'avez bien fait rire.
- Ma chère Françoise, et je vois qu'après Notre-Dame, que vous avez dû voir comme moi de l'autre côté, vous avez été touchée par la grâce.
- Et donc, je vois que vous trouvez qu'Emmanuel Macron est créatif.
- Non, non, pas du tout, ce n'est pas lui.
- C'est...
Transcription générée par IA