Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- On en parle avec vous, Benjamin Gleize.
- Intention de vote au plus haut pour Marine Le Pen.
- Sondage IFOP fiducial pour Sud Radio.
- Et le Figaro, nous vous dévoilons ce sondage.
- Oui, elle serait nettement en tête, Marine Le Pen, au premier tour d'une présidentielle.
- Peu importe ses adversaires, si le premier tour de cette présidentielle avait lieu dimanche prochain, Marine Le Pen pourrait récolter jusqu'à près de 40% des voix.
- 38% précisément dans l'hypothèse où elle affronterait Gabriel Attal.
- 36% face à Edouard Philippe.
- 35% face à François Hollande.
- Finalement, les affaires judiciaires semblent avoir peu d'impact sur la popularité de Marine Le Pen.
- Comme le dit Frédéric Dhabi, directeur général opinion du groupe IFOP.
- Ça n'impacte pas, au contraire, le potentiel électoral de Marine Le Pen, qui émerge à des niveaux jamais vus, entre 36% et 38% d'intention de vote.
- Elle ne semble pas touchée par cette motion de censure qui aurait pu troubler une partie de l'électorat RN, en tout cas au premier tour.
- Elle a peut-être une difficulté sur le second tour.
- Marine Le Pen arrive systématiquement en dette avec des avances de 11 points, par exemple sur Edouard Philippe.
- Elle a toujours cet électorat à Traptou, en dehors des cadres supérieurs.
- Elle est très forte dans tous les électorats, y compris les personnes retraitées, les personnes âgées, où Marine Le Pen déboule entre 27 et 28%.
- Au-delà de la personne de Marine Le Pen, c'est le Rassemblement national qui est le grand gagnant de ce sondage.
- Sur le premier tour d'une présidentielle, Jordan Bardella, lui, récolterait 34% des voix.
- C'est moins que Marine Le Pen.
- 8 points de plus qu'Edouard Philippe.
- Bien, et Jean-Luc Mélenchon est très bas.
- 12% pas plus dans ce sondage.
- Bien. Messieurs.
- Jean-François Kély.
- Le vote contestataire, c'est-à-dire le vote RN, quand on voit le résultat du sondage IFOP fiducial pour ceux de Radio-Figuro Magazine, si vous l'additionnez, c'est-à-dire même si Jean-Luc Mélenchon est en baisse, vous arrivez quasiment à 50%.
- Oui, presque.
- C'est-à-dire que vous ne pouvez pas gouverner comme le veut Emmanuel Macron, ni RN, ni LFI, en excluant...
- Ou en disant à un Français, un électeur sur deux, vous n'existez pas.
- Ça va provoquer du mécontentement et du vote sanction.
- Oui, mais LFI ne veut gouverner que si LFI gouverne sur la base de son programme, et le RN ne veut pas gouverner avec la droite, ou avec le centre, ou avec la gauche.
- Concernant le Rassemblement National, on voit surtout que ce n'est plus un vote contestataire, justement.
- Non, on voit que c'est un vote totalement d'adhésion, c'est un vote de conviction.
- Totalement non.
- En partie d'adhésion et en partie contestataire.
- Je ne dis pas qu'il ne vient pas d'un certain ras-le-bol général, mais si vous voulez, ce n'est plus le vote de colère dont on se cache.
- C'est un vote d'adhésion, mine de rien.
- On voit aussi, et ça c'est très bien dit dans le sens...
Transcription générée par IA