Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h26, on en parle, Maxime Trouleau, et on parle du trafic de drogue à la campagne.
- Parce que lorsqu'on parle trafic de stupéfiants, trafic de drogue, on pense aux grandes villes, on pense à Marseille évidemment, malheureusement, mais pas que dans les grandes villes.
- La campagne.
- Augmentation, Jean-Jacques, net des affaires et des trafics de drogue à la campagne.
- En plus, 67% dans les zones rurales et périurbaines en seulement 10 ans.
- Chiffre dévoilé ce matin par nos confrères du Figaro.
- Des chiffres de la gendarmerie nationale qui rappellent certains propos d'un certain ministre de l'Intérieur.
- Fumer un joint, prendre un rail de coque, c'est du récréatif.
- Non, c'est pas du récréatif.
- Parce que le joint, le rail de coque, il a le goût des larmes, il a le goût du sang.
- Souvenez-vous de ces propos de Bruno Retailleux qui pointaient du doigt non pas seulement le vendeur, mais l'acheteur, il faut dire que cette hausse des trafics de drogue à la campagne est d'abord liée à une population qui augmente dans ces zones et donc un nombre de consommateurs, lui aussi, en hausse.
- Alors que les tarifs, eux, dans le même temps, sont en baisse, détaille le Figaro.
- Une enquête du Sénat, d'ailleurs, il y a quelques mois, avait alerté sur l'intensification des trafics dans les zones rurales.
- Ainsi donc, les dossiers traités pour trafic de drogue par les gendarmes ont atteint 2200 dossiers en 2023.
- C'est-à-dire que chaque jour, la gendarmerie, Jean-Jacques, traite 6 dossiers uniquement en zone périurbaine pour trafics de drogue en tout genre.
- Ah oui, ça vous inspire ? Alors, moi, je trouve ça vraiment, évidemment, effrayant.
- Correspond à ce qu'on peut observer.
- C'est aussi pourquoi ça augmente, parce que c'est vraiment une chaîne.
- Les villes sont de plus en plus difficiles et c'est de plus en plus dur de se loger.
- Problèmes sociaux, on déménage à la campagne.
- On arrive à la campagne, on ne sait pas vivre avec les zones périurbaines.
- On touche, bien sûr, les aides sociales, souvent, etc.
- Si on est chômeur en ville, on va s'installer, ce sera mieux.
- Et là, finalement, on embarque avec soi.
- Et tout ce qui faisait aussi la vie urbaine.
- Et ça, c'est un vrai sujet, je ne sais pas, de santé publique, de sécurité publique.
- Je ne sais pas comment on le règle, personnellement.
- Elisabeth, peut-être que tu as une idée.
- Non, mais ce qui est marrant, c'est la constitution de la France périphérique que tu viens de brillamment résumer.
- C'est-à-dire qu'on quitte...
- Oui, à part qu'elle avait aussi une dimension, je dirais, de vivre ensemble.
- Pour le dire pieusement.
- C'est-à-dire que les gens ont fui un peu les banlieues.
- Je suis d'accord avec toi.
- Et ils se sont barrés.
- Mais ce qui s'est passé aussi, c'est qu'il y a eu la brillance.
- Ayant idée d'Emmanuel Macron, vous vous rappelez de dire, comme les migrants, c'est un peu compliqué, la part de...
Transcription générée par IA