Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
- 8h23, dites-le franchement. Bonjour Monseigneur Pascal Gollnisch.
- Bonjour et joyeux Noël à vous et à toute la radio.
- Joyeux Noël à vous, merci beaucoup d'être avec nous en ce 25 décembre.
- J'avais envie absolument de vous recevoir ce matin au micro de Sud Radio parce que vous êtes directeur de l'œuvre d'Orient.
- Et c'est vrai que mine de rien c'est un sujet qui passe un peu sous les radars fracassants de l'actualité.
- Mais en ce moment c'est quand même un milieu qui est en crise.
- Des centaines de chrétiens, voire des milliers de chrétiens sont en danger, manifestent leur crainte mine de rien de ne plus pouvoir exercer leur religion en baie.
- Il y a eu une scène hier qui a été sur de nombreuses radios dans le monde et en France.
- C'est celle de centaines de chrétiens qui ont manifesté à Damas après l'incendie d'un sapin de Noël.
- Ça se passait en Syrie. J'imagine que vous avez vu cette image.
- Ça provoque quand même quelque chose, non ? Oui, bien sûr. Ça dénote la grande inquiétude dans laquelle sont les chrétiens et aussi d'autres minorités d'ailleurs, actuellement en Syrie.
- Mais en même temps, nous sommes avec beaucoup d'analystes et beaucoup de vos collègues, nous sommes dans l'attente. Nous ne savons pas exactement dans quel sens ça va verser.
- Vous parlez de la situation en Syrie, c'est ça ? Voilà. On ne pourra pas tenir la Syrie comme d'autres déjà disent.
- Les musulmans sunnites ont tenu la ville de Mossoul, par exemple.
- La Syrie, c'est un grand pays qui est habitué à une grande diversité.
- Il y a des Alaouites, c'était le groupe religieux du président Bachar, mais ils sont là.
- On ne va pas tous les massacrer.
- Il y a des Druzes, il y a des Kurdes, il y a des chrétiens.
- Et même parmi les musulmans sunnites, qui est le groupe majoritaire qui est donc au pouvoir maintenant, il y a toute une diversité.
- Il y a beaucoup de musulmans sunnites qui n'ont pas du tout envie d'avoir un pouvoir islamiste à leur tête.
- Donc on ne pourra pas tenir la Syrie comme on a tenu d'autres situations.
- Et on sent bien que les gens au pouvoir actuellement essayent de parfaire leur image, d'avoir des relations...
- Monseigneur Pascal Bonniche, précisément sur la question des chrétiens d'Orient, notamment du côté de Damas et plus largement en Syrie, vous êtes inquiet de l'espèce de double visage que peuvent montrer les dirigeants d'HTS, le fameux groupe terroriste qui a viré Bachar Al-Assad.
- Du pouvoir après 50 ans de règne, en tant que directeur de l'œuvre d'Orient, cette attitude de camouflage vis-à-vis potentiellement de ce que serait leur réelle intention, ça provoque une inquiétude vive chez vous ? Bien sûr, nous sommes très inquiets et nous regardons ça de très près.
- Mais il ne faut pas être trop vite dans la méfiance.
- Parce que la méfiance va entraîner après ça de la...
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