Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Frédéric Brindel.
- C'est un vrai plaisir d'être avec vous. Vous avez vu, tout le monde s'installe.
- N'oubliez pas, 8h35, Stéphane Troussel, porte-parole du Parti Socialiste, sera notre invité.
- L'interview politique. Nous revenons sur cette actualité politique avec l'intervention de Gérald Darmanin hier aux 20h de TF1.
- Très rapide, 4-5 minutes, pas plus, mais déjà des éléments notamment concernant la partie pénitentiaire.
- Nous sommes avec Wilfried Fonck, secrétaire national UFAP-UNSA-Justice.
- Dites-le franchement. Merci d'être avec nous, Wilfried Fonck. Bonjour.
- Bonjour. Bonjour à vous, Frédéric.
- Vous ne l'avez pas raté parce que ça a été vite. Il fallait vraiment être au moment où il parlait, le ministre.
- Il fallait être à l'heure devant sa télévision, ça c'est certain.
- Ça a été rapide, ça a été court, ça a été intense.
- Bon. Et alors, on en parlait, vous écoutiez sans doute Arlette Chabot précédemment, on en parlait, c'est lui qui a un peu donné le ton et le rythme.
- Tout de suite, il enchaîne sur le téléphone portable. C'est un vrai fléau ce téléphone portable dans les prisons, Wilfried Fonck ? Les téléphones portables, j'ai envie de vous dire, ça fait 25-30 ans que le phénomène dure, donc ce n'est pas quelque chose de nouveau pour les personnels.
- Malheureusement, avec l'évolution technologique, le phénomène a pris une ampleur.
- Aujourd'hui, sans précédent. Et oui, en exagérant un peu le trait, on va dire qu'aujourd'hui, s'il y a plus de 80 000 détenus, il doit y avoir à peu près 160 000 téléphones qui fonctionnent et qui circulent dans les détentions.
- Donc voilà. Alors après, c'est vrai que sa déclaration de vouloir nettoyer les prisons, on a un peu limité, lui aussi d'ailleurs, la portée de ses propos d'origine, puisqu'en fait, c'était nettoyer les prisons de l'ensemble des difficultés que vivent les personnels.
- Alors, les difficultés, ce n'est pas exclusivement les téléphones portables.
- Ou la circulation de produits stupéfiants. Alors effectivement, ça en fait partie.
- Attention, on ne peut pas non plus minimiser les choses.
- Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup d'autres choses derrière les difficultés que vivent quotidiennement les personnels.
- Et nous allons y revenir, Wilfried Fonck. Nous allons y revenir, mais quand même sur ce téléphone.
- Alors vous, vous allez nous éclairer, mais c'est vrai que ça paraît quand même un petit peu surréaliste.
- Aujourd'hui, avec le téléphone, on téléphone, mais on se voit, on a accès à tout.
- Le téléphone, c'est devenu un mini-ordinateur. Qu'est-ce qu'on fait si on enlève le téléphone ? J'entendais hier un ancien député socialiste, François Puponi, qui disait « ça va exploser ».
- C'est-à-dire qu'on n'a pas la main ? On ne peut pas aujourd'hui dire « on interdit les téléphones portables en prison » ? Alors déjà, il faut reprendre les choses dès le départ. C'est-à-dire qu'en fait, le téléphone portable est interdit en prison.
- Il ne devrait pas y avoir de téléphone portable qui circule à l'intérieur des établissements pénitentiaires.
- C'est un con, blabla.
- La présence...
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