Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Frédéric Brindel.
- Un grand plaisir d'être avec vous pour la première de l'année sur Sud Radio.
- Et cette question qu'on vous pose, qu'avez-vous pensé des voeux d'Emmanuel Macron ? C'est encourageant, c'était intéressant, c'était mauvais, je n'ai pas regardé.
- La consultation est terrible sur le compte X de Sud Radio ce matin, à 89%, je n'ai pas regardé.
- Et vous êtes très nombreux. Alors ceux qui ont regardé, n'hésitez pas.
- Parmi vous, 9% disent que c'était mauvais et on reste à 1% pour que c'était intéressant et c'était encourageant.
- Ça, ce sont les voeux du Président de la République. Ils ont été faits.
- Les autres, ceux des collectivités locales, ils auront beaucoup plus de problèmes à être assumés faute de budget.
- Nous allons retrouver l'un des célèbres maires de nos 36 000 communes, en l'occurrence celle de Béziers, Robert Ménard.
- Permettez-moi, cher Robert, de vous adresser nos voeux de bonheur et de réussite pour 2025.
- Et même chose pour Sud Radio et vos auditeurs.
- D'abord parce que j'y ai travaillé il y a des années et des années, c'est un beau souvenir.
- Puis c'est la radio du Midi, la nôtre, et moi je suis du Sud, donc c'est ma radio.
- Bon, très bien, ça nous fait plaisir.
- Et alors, vous avez vu un Sud qui s'agrandit puisque maintenant, Sud Radio est sur l'ensemble du territoire.
- Je sais, je sais.
- Eh oui. Bon, revenons sur cette cérémonie des voeux.
- Vous l'avez annulée, vous, Robert Ménard. Il n'y en aura pas cette année à Béziers ? Et non, il n'y en aura pas. Pas plus de voeux adressés à la population.
- Mais vous savez, on présentait des voeux aussi aux employés de la ville, aux employés de l'agglo, aux forces économiques, aux policiers et tout.
- Et non, on a supprimé ça parce qu'on fait attention.
- C'est aussi bête que ça, aussi simple que ça.
- Aujourd'hui, on a des budgets contraints.
- On sait surtout, surtout, moi je ne sais pas ce qui va se passer, pas plus que vous d'ailleurs, ce qui va se passer dans 15 jours, 3 semaines, 1 mois en termes de budget.
- Je pense que depuis des années, nous, on essaye de faire des économies.
- On va faire encore un peu plus d'économies sur le fonctionnement parce qu'en revanche, je veux pouvoir garder de l'argent pour investir.
- Et oui, ça me fait mal au cœur, mais c'est un choix à faire.
- C'est du réalisme. C'est aussi bête que ça.
- Est-ce que c'est plus, Robert Ménard, de l'ordre de la contrainte parce que les caisses sont à sec ? Ou est-ce que c'est de la prévision et de l'anticipation, auquel cas ça ressemble à de nombreuses entreprises françaises qui se disent « Oh, je ne vais pas prendre de risque, je n'investis pas, je ne sponsorise » ? Oui.
- On pense aux clubs, aux associations. Vous êtes dans quelle situation finalement ? C'est pour anticiper le pire ou c'est parce que vous...
Transcription générée par IA