Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h24, on en parle avec vous Benjamin Gleize, on parle de beaucoup de choses ici.
- C'est Emmanuel Macron qui parle en l'occurrence.
- Qui avait mangé du lion hier, enfin bon il faut bien qu'il existe.
- Donc sur la scène internationale il existe.
- Alors qu'est-ce qu'il a dit ? C'est vrai qu'il a été plutôt incisif hier devant les ambassadeurs français, c'est le cas de le dire.
- Trois séquences marquantes, la première sur Elon Musk, il l'accuse d'ingérence, notamment en Allemagne où le milliardaire apporte un soutien indéfectible à l'AFD, le parti d'extrême droite allemand.
- Un mois, il faut le préciser, un mois et demi des élections législatives anticipées allemandes.
- Volonté de déstabilisation dénoncée par Emmanuel Macron qui s'en est pris donc à Elon Musk mais sans le nommer.
- Voilà disons, si on nous avait dit que le propriétaire d'un des plus grands réseaux sociaux du monde soutiendrait une nouvelle internationale réactionnaire et interviendrait directement dans les élections, y compris en Allemagne, qui l'aurait imaginé ? C'est le monde dans lequel nous vivons et dans lequel nous avons affaire de la diplomatie.
- Oui.
- Il ne cite pas le nom, il ne donne pas le nom, mais clairement il accuse Elon Musk de soutenir donc une nouvelle internationale réactionnaire.
- Autre séquence marquante sur le Sahel, cette fois-ci le président l'assume, la France a eu raison d'intervenir militairement pour lutter contre le terrorisme, mais il reproche aux dirigeants africains d'avoir oublié de dire merci à la France.
- Nous avions une relation sécuritaire.
- Il y a une partie, c'était notre engagement contre le terrorisme depuis 2013.
- On avait raison.
- Je crois qu'on a oublié de nous dire merci.
- Ce n'est pas grave, ça viendra avec le temps.
- L'ingratitude, je suis bien placé pour le savoir, c'est une maladie non transmissible à l'homme.
- Mais je le dis, pour tous les gouvernements, tous les gouvernements africains qui n'ont pas eu le courage vis-à-vis de leurs opinions publiques de le porter, aucun d'entre eux ne serait aujourd'hui avec un pays souverain si l'armée française ne s'était pas déployée dans cette région.
- Et puis, dernière séquence, son attaque vis-à-vis de l'Algérie qui retient prisonnier l'écrivain franco-algérien Boilem Sansal.
- L'Algérie que nous aimons tant et avec laquelle nous partageons tant d'enfants et tant d'histoires entre dans une histoire qui la déshonore à empêcher un homme gravement malade de se soigner.
- Et ça n'est pas à la hauteur de ce qu'elle est.
- Et nous qui aimons le peuple algérien et son histoire, je demande instamment, à son gouvernement, de libérer Boilem Sansal.
- Bon, alors, vous avez entendu ces trois déclarations.
- Vous savez que c'est une des phrases que j'adore, c'est « Au diar, dans les tentes en flingueur, on n'est pas venu pour beurrer les tartines ».
- Alors là, ce qui est clair, c'est qu'il n'est pas venu hier, Emmanuel Macron, pour beurrer les tartines à la conférence des ambassadeurs.
- Moi, j'en ai parlé déjà dans mon édito,...
Transcription générée par IA