Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- On en parle, on en parle avec vous Benjamin Gleize.
- Les ingérences d'Elon Musk dans la vie politique européenne.
- La France exhorte l'Europe à agir avec la plus grande fermeté.
- En l'occurrence Jean-Noël Barrault, le ministre des Affaires étrangères, qui rappelle que la Commission européenne a le pouvoir de prendre des sanctions contre un réseau social, en l'occurrence Twitter ici, le réseau social du milliardaire américain.
- Ces sanctions peuvent aller jusqu'au bannissement.
- Le ministre a été très ferme hier sur Inter.
- J'ai appelé plusieurs fois la Commission européenne à se saisir de manière beaucoup plus vigoureuse de ces outils que démocratiquement nous lui avons donnés pour dissuader ses comportements.
- Vous trouvez l'Union européenne trop molle ? De deux choses l'une, soit la Commission européenne applique avec la plus grande fermeté les lois que nous sommes données pour protéger notre espace public, soit elle ne le fait pas et alors il faudra qu'elle consente à rendre aux États membres de l'Union européenne, à rendre à la France la capacité de le faire.
- Et sous-entendu la capacité donc...
- Twitter et X, quoi. Qu'est-ce que vous en pensez ? Les ingérences d'Elon Musk.
- Je ne sais pas quelle manière on va devoir employer, mais à un moment donné, ce qui est en train de se dessiner est tout simplement effrayant.
- Moi, je n'étais pas comme ça quand je vois Zuckerberg qui fait la bascule, en fait, sur cette vidéo d'Instagram qui dit on en termine avec le fact-checking, etc.
- Tout le monde part pour des questions opportunistes.
- Donc ça veut dire que cette espèce d'élan général de dérégulation d'où vous parliez si bien tout à l'heure avec notre invité, Christian Zasberg, eh bien, moi, je suis assez effrayé.
- Est-ce qu'on peut bannir X ? On a un problème quand même avec X.
- Je ne parle pas de nous qui sommes sur X.
- On a 200 000 abonnés, c'est déjà énorme.
- Mais tous les gouvernants...
- Non, non, non, ce n'est pas assez. Je lance un appel.
- Non, non, mais Elisabeth et Jean-Jacques et Benjamin.
- Le problème, c'est que X est devenu, si vous voulez, littéralement l'agence AFP.
- Si vous voulez, tous les gouvernants sont sur X.
- Tous les chefs d'État sont sur X.
- Pas que sur X.
- Sur Facebook ou sur...
- Mais essentiellement sur X.
- Ou sur d'autres réseaux.
- Mais vous regardez l'ensemble des chefs d'État, d'institutions, de gouvernements, c'est X.
- On fait comment pour sortir de ça ? Non, mais moi, je veux au-delà de X.
- Oui, qu'est-ce que vous voulez dire ? Il y a deux questions qui se sont posées.
- La première, à mon avis, c'est une bataille perdue.
- Soit vous faites un truc hyper autoritaire dans une dictature et vous fermez tous ces bazars.
- Mais c'est ce qu'ont fait les États-Unis avec TikTok.
- La Chine, la Chine.
- Mais alors là, c'est autre chose.
- Parce que TikTok est vraiment, visiblement, un instrument de l'ingérence chinoise.
- Eh bien, vous croyez ? Et...
Transcription générée par IA