Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien. On en parle avec vous, Benjamin Glaise. Benjamin, Gérard Larcher reconnaît une erreur à propos de l'achat par le Sénat de son fameux nouveau fauteuil.
- J'ai trouvé cette histoire absolument invraisemblable. Fauteuil à combien d'un an ? C'était...
- Alors le canard enchaîné parlait d'un fauteuil commandé à 40 000 € hors-taxe. Voilà. On attendait...
- Un fauteuil à 40 000 €. Un beau fauteuil, voilà, pour présider les séances au Sénat.
- Ça, c'était ce qu'indiquait donc le canard enchaîné la semaine dernière. Gérard Larcher est revenu sur cette polémique hier dans les colonnes du Parisien.
- Le président du Sénat reconnaît une erreur. On ne peut pas prôner la réduction des dépenses et ne pas se l'appliquer à soi-même. C'est ce qu'il dit.
- Il a tenu également à rectifier l'information du canard enchaîné. Ce n'était pas 40 000 € pour un fauteuil, mais 34 000 pour deux fauteuils et un prototype.
- Une somme qu'il justifie. Le mobilier du Sénat a une histoire et donc un coût. Gérard Larcher dit qu'il n'avait pas été informé de cette commande.
- Il a donc demandé à ce qu'une enquête soit lancée. Il dit d'attendre par ailleurs de l'administration du Sénat un changement de pratique.
- Oui. Ça vous fait réagir ? Bah attendez. On peut tirer sur Larcher et sur les dépenses somptuaires. Mais il me semble que le fauteuil, s'il s'agit bien de celui-là, du président du Sénat, ça doit être un fauteuil, j'allais dire classé. De compétition. Non, non, c'est pas de compétition. Non, non, mais je rigole pas.
- Très confortable. Non, non, non, mais je rigole. Non, non, non, c'est pas ça seulement. C'est que ça répond à des... C'est un mobilier classé.
- Ça a des normes de sécurité ? Non, j'imagine... Non, mais vous rigolez. Non, mais pour le coup... Non, mais je trouve ça extravagant, le prix.
- Mais si vous voulez, c'est trop simple de dire... C'est extravagant. Vous défendez Gérard Larcher ? Non, je défends pas Gérard Larcher.
- Vous savez, ça me fait penser à ceux qui avaient tiré à l'époque sur Mathieu Gallet, président de Radio France, quand il avait voulu refaire faire le bureau du président avec le palissandre.
- Mais tout ça est classé. Donc ça avait coûté... Oui, mais c'est classé. Non, mais au moins, c'est classé national.
- Ils pouvaient aller choisir. Ils pouvaient choisir.
- Ils ont un fauteuil au mobilier national. Mais moi, j'ai quand même beaucoup de mal à croire. D'abord, le président du Sénat, c'est le deuxième personnage de l'État.
- Bon, pardon. C'est d'accord. C'est peut-être très excessif. Mais je m'en fiche complètement de ces 34 000 € pour deux fauteuils plus un prototype.
- Donc je m'en fiche. Mais par ailleurs, je serais quand même assez étonné et même assez inquiète d'apprendre que c'est Gérard Larcher qui est quand même président du Sénat.
- Qui va lui-même regarder les catalogues et choisir et demander tel fauteuil. C'est possible. Mais je le sens pas comme un...
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