Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Allez, on en parle ! Parce que pendant la pub, je vais vous dire que ça parle dans le studio.
- Mais là, on en parle avec Benjamin Gleisi. Et les jeunes sont avec moi.
- Les jeunes de droite, ça... On parle d'autre chose, on parle d'autre chose.
- Les sénateurs qui votent la suppression des avantages accordés aux anciens présidents de la République.
- Et Premier ministre, l'amendement avait été déposé dans le cadre de l'examen du budget au Sénat.
- Il avait reçu un avis défavorable, cet amendement, de la part du gouvernement.
- Mais les sénateurs en ont donc décidé autrement.
- À l'origine de cet amendement, la centriste Nathalie Goulet, sénatrice de l'Orne, on l'écoute.
- Monsieur le ministre, je pense que vous allez être content.
- C'est un amendement qui devrait recevoir votre accord enthousiaste.
- Car en effet, je vous propose de supprimer les avantages des anciens présidents de la République et des anciens premiers ministres, qui dans l'ensemble ne sont pas des grands nécessiteux de la République, qui ont tous un certain nombre de retraites, et qui ont tous des postes de consultants.
- En tous les cas, j'ai vérifié. Franchement, personne n'est au resto du cœur.
- Donc je vous propose donc une diminution des crédits de 2,8 millions.
- 2,8 millions. L'amendement a été voté par les sénateurs contre l'avis du gouvernement.
- À l'unanimité, moins une voix.
- Juste pour ajouter, pour être définitivement enterriné, l'amendement doit maintenant être voté à l'Assemblée nationale, en commission mixte paritaire, sous couvert que le 49-3 ne soit pas déclenché entre-temps par le gouvernement.
- Autant dire qu'il y a peu de chances que...
- Qu'en pensez-vous ? Je trouve ça minable.
- En fait, je trouve que c'est flatter les bas instincts...
- 2,8 millions.
- Oui, d'abord, 2,8 millions, c'est pas...
- Alors je le redis, je n'ai pas 2,8 millions sur mon compte en banque, mais...
- Non, il n'y en a plus.
- Pour le budget de l'État, c'est une somme ridicule.
- Mais surtout, c'est vraiment flatter les bas instincts des gens.
- Les anciens présidents de la République ou premiers ministres, je sais pas, ils sont 15.
- Il y a 16 anciens premiers ministres.
- Non mais...
- Mais c'est une vingtaine.
- Une vingtaine.
- Franchement, la France n'est pas un assez grand pays pour continuer...
- Écoutez, c'est Elisabeth Borne qui était contre, qui disait...
- Et je vais vous dire, un jour, personne ne voudra plus faire de politique dans ce pays.
- Moi, je ne ferai pas ce job, je peux vous le dire.
- Non, c'est pas pour ça que je réagis.
- D'abord, je pense que c'est ce qu'on appelle le populisme.
- Et donc, je vous rejoins complètement.
- C'est-à-dire qu'on fait voter quelque chose dont on sait que ça n'ira pas au bout.
- On fait plaisir à des gens.
- Est-ce que ça peut faire plaisir à des gens ? Un jour, je vais voir François Hollande, que je connais très bien.
- Je vais le voir dans son immeuble, vous savez, rue Lévesque.
- Il a des...
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