Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h25, merci d'être avec nous.
- Benjamin Gleize, on en parle.
- Et si nous partions pour l'Algérie ? Expliquez-nous ce qui se passe en Algérie.
- On parle d'un hashtag.
- Un hashtag, je ne suis pas satisfait.
- Les internautes se font emprisonner pour se moqueler.
- Depuis le mois dernier, il est devenu viral sur les réseaux sociaux, principalement auprès des Algériens les plus jeunes, qui l'utilisent pour montrer leur mécontentement quant à la situation politique et économique du pays.
- Sur France Info, un militant des droits de l'homme algérien, réfugié à l'étranger, raconte ça devient une politique systématique, généralisée.
- Toute forme de contestation pacifique provoque une arrestation, puis des poursuites judiciaires.
- Le fait d'exprimer des opinions pacifiques devient un crime.
- Selon ce militant, une vingtaine de citoyens auraient déjà été arrêtés pour avoir donné leur opinion par le biais de ce hashtag, je ne suis pas satisfait.
- Vous imaginez dire simplement, je ne suis pas satisfait, et vous vous retrouvez en prison.
- Voilà où en est le régime algérien.
- Je crois qu'on le sait, en réalité, on sait, enfin alors là, c'est un cas particulier, très intéressant, je ne le savais pas, mais il faut quand même rappeler peut-être à énormément de gens qui croient soutenir, qui croient qu'ils doivent soutenir le régime algérien ici, que c'est une dictature absolument épouvantable, que la seule chose qu'ils savent faire pour essayer de mobiliser leur pays, c'est de cracher sur Israël, de cracher sur les sionistes avec un espèce de discours obsessionnel.
- L'Algérie, c'est un crève-cœur.
- Ça devrait être un pays richissime, une population qui est quand même éduquée, et on devrait avoir le pays le plus riche, on devrait avoir le pays de cocagne du Maghreb.
- Vraiment, mais ça fait mal au cœur.
- Je suis d'accord, pour avoir été en Algérie à deux reprises, j'ai été sidéré par la beauté, je me suis dit, mais comment un gouvernement, par exemple, n'exploite pas la splendeur de Tipaza, dont nous parle bien sûr Albert Camus, la splendeur de ce qu'est véritablement… La splendeur de la Kabylie.
- La Kabylie, la Bidjaïa, de ce qu'est le place, le sud, alors moi, je ne suis pas du tout étonnée, merci Benjamin et Jean-Jacques, je n'avais pas vu ce hashtag, je ne suis pas du tout étonnée, car tous les copains algériens que j'ai, qui sont journalistes, me disent, Bouteflika, c'était de la gnotte à côté de ce nouveau pouvoir, qui, comment dirais-je, embastille à tour de bras tous les jours, uniquement pour délit d'opinion.
- Et je le redis, vous allez dire que c'est une obsession, honte à LFI d'avoir fait de Rima Hassan une parlementaire européenne, qui est capable de dire toutes les horreurs qu'elle dit, bien sûr, sur Gaza, ce n'est pas le sujet, mais qui est capable de refuser, si vous voulez, de refuser la position commune du Parlement européen.
- J'ai une hypothèse là-dessus, mais peut-être là, je vais retourner...
Transcription générée par IA