Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Benjamin Gleize. Alors Benjamin, vous allez nous parler d'une affiche politique, l'affiche de la discorde, et même peut-être l'affiche du divorce.
- Ben ça on verra en tout cas, oui. Hier à l'Assemblée Nationale, les deux motions de censure ont été rejetées.
- On le rappelle, le PS tout comme le RN ont décidé de ne pas les voter, à l'inverse de la France Insoumise, qui visiblement n'a pas digéré la décision des socialistes pour marquer le coup.
- LFI partage donc un visuel dessus. Qu'est-ce qu'on voit ? On voit en arrière-plan le visage d'Emmanuel Macron, et devant lui au premier plan, les visages côte-à-côte de Marine Le Pen et d'Olivier Faure, le patron du Parti Socialiste.
- Le message qu'on peut y lire est clair, deux censures non votées par le PS et le RN.
- Les nouvelles alliances, est-il écrit ? Sous-entendu, le PS et le RN, c'est kiff-kiff, même combat.
- Olivier Faure l'a commenté ce visuel sur Twitter, il écrit, viendra sans doute le moment des excuses.
- Eh ben non. Et les filles en armée une couche, réponse à Olivier Faure, de la députée à la fille de Daniel Obono, ses excuses, entre guillemets, eh bien c'est un nouveau visuel.
- Dessus, François Hollande, cette fois-ci, et Marine Le Pen, sont présentés comme l'assurance-vie de la Macronie.
- Ça me fait rire, moi.
- Ça vous fait rire, ça ? Je pense en plus que tout le PS se bilode.
- Parce qu'en réalité, je pense que l'andouille qui a eu l'idée de ces visuels fait un cadeau incroyable, en fait, au Parti Socialiste.
- Parce que quand vous regardez ce visuel, vous vous dites, mais c'est un final de second tour, Le Pen-Olivier Faure, Olivier Faure qui n'existe pas du tout, qui n'a jamais fait, je veux dire qu'il n'a jamais fait.
- Et dans l'idée de la présidentielle, même un pas vers ça, il se retrouve avec Emmanuel Macron, le sortant, qui regarde, on espère que Macron appellerait à voter Olivier Faure.
- Donc c'est un cadeau délirant, et surtout ça dit vraiment la panique, en fait, de Jean-Luc Mélenchon.
- Mais non, mais ça dit la panique de Jean-Luc Mélenchon.
- C'est-à-dire que ça, c'est des méthodes...
- Non mais attends, mais c'est marrant, vous avez oublié, vous avez oublié les hyènes d'actylographes, la façon dont les communistes et les bolcheviques traitaient les tensions, les socialistes.
- J'allais te le dire, c'est une vieille tradition, c'est une tradition, c'est pas ni l'autre, c'est juste.
- Ce qui est marrant, en plus, c'est que s'il y a bien des partis qui sont proches sur un certain nombre de choses, par exemple sur la question des retraites, par exemple, c'est effectivement l'ERN et LFI.
- Et d'ailleurs, pour moi, ça n'est pas, si vous voulez, il n'y a pas de contagion, il n'y a pas le diable, ça prolonge un peu ce qu'on disait avant.
- Comme pour moi, l'ERN est un parti normal, si vous voulez, c'est pas spécialement infamant.
- L'idée, si vous...
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