Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- On en parle avec vous Benjamin Gleize.
- Benjamin, j'adore, j'adore, j'adore.
- Vous vous êtes fait engueuler par François Legault.
- Non, je ne me suis pas réveillé, mais vous allez en profiter derrière Benjamin.
- L'Espagne, écoutez bien ce que va faire l'Espagne.
- L'Espagne va régulariser les migrants victimes des inondations de Valence.
- Oui, 25 000 migrants au total qui vont bénéficier d'un droit de séjour.
- Mesure exceptionnelle adoptée hier par le gouvernement socialiste de Pedro Sánchez.
- Selon le ministère de l'Inclusion, de la Sécurité sociale et des Migrations, le chaos provoqué par ces inondations a empêché de nombreux migrants de remplir les conditions requises pour résider, étudier et travailler légalement en Espagne.
- Et de la même façon, de nombreux employeurs n'ont pas pu accomplir les formalités administratives nécessaires à l'embauche de travailleurs étrangers.
- Le gouvernement espagnol a donc décidé d'octroyer un permis de séjour d'un an à ces migrants et de cinq ans en ce qui concerne ceux qui ont perdu un membre de leur famille dans ces inondations de Valence.
- Il est précisé néanmoins que ces nouveaux permis pourront être refusés en cas de risque pour l'ordre public, la sécurité ou encore la santé.
- Quoi qu'il en soit, cette mesure exceptionnelle s'inscrit dans la logique de la politique migratoire espagnole en ce moment.
- Le pays qui souhaite en effet régulariser sur les trois prochaines années 900 000 migrants et ce afin de répondre aux pénuries de main-d'oeuvre.
- A ce propos, un chiffre pour conclure.
- Aujourd'hui, en Espagne, les travailleurs étrangers représentent près de 16% de la main-d'oeuvre espagnole.
- Oui, le problème est éternel avec les histoires d'immigration.
- C'est que nous avons Frontex en Europe, nous sommes censés décider en commun et chaque pays fait dans son coin ce qui lui plaît ou ce qui lui sied.
- À un moment donné, il va falloir, avec la tête froide, je vais me faire encore traiter de je ne sais quoi par Françoise Deloye ou de 5 minutes pour l'un, 5 minutes pour l'autre, mais il faudrait peut-être que nous réfléchissons en commun avec des règles communes que nous adapterions ensuite au gré des besoins économiques de chaque pays.
- Parce que les besoins économiques de l'Espagne ne sont pas ceux de l'Allemagne ou ceux de la Suède.
- Très bien, mais il faudrait peut-être une redistribution, on parle de l'immigration économique, il faudrait une redistribution au gré des besoins de chaque pays membre, mais de façon commune.
- Ou alors on en finit avec Frontex.
- Alors Frontex c'est autre chose, c'est la surveillance.
- Non, non, Frontex c'est là, c'est là, c'est une...
- Bien sûr, mais on n'arrive pas à se mettre d'accord de toute façon sur la politique.
- Moi je suis d'accord tout à fait avec Jean-François.
- La réalité, si vous voulez, c'est que Meloni, Georgia Meloni, a, comment dirais-je, régularisé 450 000 travailleurs clandestins parce qu'il faut aussi en finir, et là vous serez d'accord avec moi, avec l'hypocrisie qui consiste, si vous voulez,...
Transcription générée par IA