Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h25, nous sommes avec Benjamin Gleize.
- Benjamin, vous êtes là ? Oui, oui, je suis là.
- Mettez votre casque, Benjamin.
- Oui, j'étais pas prêt.
- Mettez, mettez votre casque.
- Alors, il y a deux écoles à la radio.
- Il y a ceux qui travaillent avec un casque, comme, tiens, nous sommes deux à travailler avec un casque, et deux, on travaille sans casque.
- Et ça, mettez-moi, nous travaillons sans casque, et vous travaillez avec un casque.
- Toujours.
- Oui, c'est pour écouter notre réalisateur John.
- Bon, d'accord, bon, d'accord.
- Les pays européens se positionnent...
- Qui est donc à deux mètres.
- Les pays européens se positionnent sur un éventuel envoi de troupes en Ukraine.
- Oui, effectivement, on y voit un peu plus clair après la réunion qui s'est déroulée hier soir à l'Elysée, avec les chefs d'État des plus grands pays européens.
- C'est le Royaume-Uni qui a jeté un pavé dans la mare, les Britanniques qui déclarent qu'ils sont prêts à envoyer des troupes en Ukraine, si nécessaire, en quête de cesser le feu, dans le cadre d'une mission de maintien de la paix.
- Que disent les autres pays européens ? Eh bien, huit d'entre eux, en plus du Royaume-Uni, partagent la position des Britanniques et se disent ouverts à un potentiel déploiement de leurs troupes en Ukraine pour maintenir la paix.
- L'Italie, la Suède, la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark, deux des Pays-Baltes, l'Estonie et la Lituanie.
- On pourrait y ajouter aussi la France, qui n'écarte pas l'idée de l'envoi de troupes françaises.
- Il n'y a aucune ligne rouge, selon le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barraud.
- On pourra en discuter juste après.
- En tout cas, juste d'un mot, face à ce camp-là, on a aussi le camp des pays qui ne sont pas favorables à l'envoi de troupes.
- On trouve dedans la Pologne qui est contre, l'Espagne qui trouve que c'est prématuré d'y penser, l'Allemagne, pour sa part, y est opposée.
- Pour le moment, l'Allemagne qui compte, d'ailleurs, plus de 60% des 100 000 soldats américains stationnés aujourd'hui en Europe.
- Elisabeth ? Alors d'abord, il faut quand même rappeler, ça me paraît important, que quand on parle d'envoi de troupes, il ne s'agit pas d'envoi de troupes pour combattre.
- Mais non, bien sûr, vous avez raison.
- Pardon, pardon, ça me paraît important de le rappeler.
- Mais très important, vous avez raison.
- La dernière fois qu'Emmanuel Macron a parlé d'envoi de troupes, d'affecter la Pologne, là, c'était pour combattre.
- Aujourd'hui, il s'agit de troupes pour garantir l'accord qui sera négocié par les Américains, ce qu'on appelle des troupes de maintien de la paix, en général.
- C'est pas tout à fait pareil.
- Et qui ne seraient pas, pour une fois, alors espérons, pas sous pavillon onusien, parce que ça c'est une cata, et pas sous pavillon auto, puisque c'est ce qu'ont exigé les Américains.
- Pavillon, on revient.
- Pavillon européen qui n'existe pas.
-...
Transcription générée par IA