Retranscription des premières minutes du podcast :
- En direct du Salon International de l'Agriculture, depuis le stand de la Coopération Agricole, le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Bien, nous sommes là, effectivement, sur le stand de la Coopération Agricole, avec Guy Carlier, avec Jean-François Aquilie, et avec vous aussi, Benjamin Gleize, depuis nos studios. Benjamin, on en parle.
- Rima Hassan était mon invité hier matin sur Sud Radio.
- Oui, effectivement, et ça a fait du bruit, ça a fait du bruit.
- Dans les médias, sur les réseaux sociaux, tout au long de la journée.
- Hier, ce qui fait réagir, notamment, principalement, c'est lorsqu'elle a soutenu qu'au regard du droit international, l'action du Hamas était légitime.
- On l'écoute.
- Le Hamas a une action légitime, si on se réfère aux résolutions des Nations Unies.
- Par contre, laissez-moi terminer.
- Ce n'est pas parce que les résolutions des Nations Unies sont extrêmement claires sur le droit des peuples colonisés à avoir recours à la lutte armée que les procédés de la lutte armée justifient tout.
- C'est-à-dire que ce droit est parfaitement...
- C'est parfaitement encadré en droit international.
- Le droit à résister contre une occupation étrangère, il est parfaitement encadré.
- Vous n'avez pas le droit de prendre un otage des civils.
- Vous n'avez pas le droit de commettre un certain nombre d'exactions telles qu'ils ont été commises.
- Et je rappelle quand même que moi et mon parti avons quand même très souvent rappelé que c'était effectivement des crimes de guerre et que, par ailleurs, la CPI a été claire en cette relation naturelle.
- Énormément de réactions depuis sur les réseaux sociaux.
- Beaucoup de réactions politiques.
- Le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a signalé les propos de Rima Hassan, la procureure de la République de Paris.
- Des propos qui, selon lui, relèvent de l'apologie du terrorisme.
- Autre réaction hier, notamment aux déclarations de Rima Hassan.
- Une toute autre députée européenne, Marion Maréchal, qui demande ni plus ni moins que Rima Hassan soit déchue de sa nationalité.
- Marion Maréchal qui sera d'ailleurs sur Sud Radio tout à l'heure à 9h45.
- Voilà. Bon.
- Évidemment, beaucoup, beaucoup de réactions.
- Des millions de vues sur les réseaux sociaux.
- Alors, je voudrais simplement dire une petite chose parce que j'ai vu que certains, à la France Insoumise et ailleurs, accusent, nous accusent d'avoir coupé, tronqué des phrases.
- Nous n'avons rien touché.
- Que les choses soient extrêmement claires, nous n'avons rien touché à l'interview de Rima Hassan.
- Et puis, j'ai une petite remarque à faire, toute simple.
- Une phrase fait polémique.
- Quand une phrase fait polémique, qui est responsable ? Celle ou celui qui pose la question ou bien celle ou celui qui donne la réponse ? Je... Simplement, débat. Ouvrons le débat si vous le voulez.
- Bien. Guy Cardier.
- Cela dit, elle assume, Rima Hassan. Elle assume.
- Oui, mais il y a certains mots qu'elle assume pas ou qu'elle place dans un contexte différent.
- À force de jouer avec les mots, on joue au con.
- Et je trouve que la situation et le drame que ça représente ne méritent pas qu'on joue comme ça.
- Vous êtes sans cesse, à chaque fois que vous la recevez, obligé de la pousser dans ses retranchements pour qu'elle dise ce qu'on fait.
- Pour qu'elle se dévoile.
- Alors que tout le monde...
- Tout le monde sait ce qu'elle pense, ce qu'elle dit.
- Et les raisons pour lesquelles, c'est-à-dire l'avancée de la France insoumise, elle les dit.
- Et les limites qui sont les mots qu'elle n'ose pas prononcer parce que c'est innommable.
- Vous voyez ce que je veux dire ? Oui.
- Maintenant, sur l'histoire de la résistance et tout ça, j'ai pas le souvenir...
- Tiens, je vais faire un petit clin d'œil à Apathie.
- J'ai pas le souvenir, moi, que les résistants français...
- Elles massacraient des familles d'Allemands.
- J'ai pas ce souvenir-là.
- Je pense qu'il y a eu des actes terribles, de guerre.
- De guerre, oui, bien sûr.
- On a massacré des soldats, on a massacré...
- Même s'ils étaient chez eux...
- On a bombardé des civils.
- Mais ces actes-là ne sont pas...
- C'est pas les lois de la guerre.
- Donc on est en train de jouer...
- Je me répète, mais il faut quand même dire les choses.
- De jouer au...
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