Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Benjamin Gleize.
- Et oui, on poursuit les débats avec Arlette Chabot, Jean-François Aquili, avec nous ce matin jusqu'à 8h30 avant de retrouver mon invité politique.
- Tout à l'heure, ce sera Philippe Tabard, au ministre à chargé des Transports.
- On parlera notamment de l'arrêt du chantier de l'autoroute à 69 entre Toulouse et Casse.
- Mais d'abord, les débats avec Clément Barguin qui nous a rejoint.
- On en parle Clément, on parle de Napoléon, d'Emmanuel Macron, lequel ? De Vladimir Poutine qui tacle Emmanuel Macron et qu'il compare à Napoléon.
- Alors la riposte s'organise à Moscou.
- Vladimir Poutine a lancé hier une pique à Emmanuel Macron.
- Le chef de l'État avait affirmé mercredi soir lors d'une allocution que la Russie était une menace pour la France et l'Europe.
- Le chef du Kremlin lui a donc indirectement répondu en le comparant à Napoléon.
- Depuis l'époque de Napoléon, depuis l'invasion de la Russie par Napoléon, certains sont encore impatients.
- Il y a encore des gens qui veulent revenir à l'époque de Napoléon en oubliant comment cela s'est terminé.
- Voilà ce qu'a déclaré hier Vladimir Poutine qui fait référence à l'envahissement de l'Empire russe par Napoléon en 1812 qui, malgré la prise de Moscou, s'est soldé par une défaite.
- Réplique cinglante hier soir d'Emmanuel Macron à Bruxelles en marge du sommet des 27 écoutés.
- Je pense qu'il fait un contresens historique et ça m'étonne de lui.
- Napoléon menait des conquêtes.
- La seule puissance impériale que je vois aujourd'hui en Europe s'appelle la Russie.
- Et c'est un impérialiste révisionniste de l'histoire et de l'identité des peuples.
- En tout cas, c'est un contresens historique.
- Dans la référence, c'est sans doute qu'il fut piqué du fait que nous avons démasqué son jeu.
- S'il y a un cessez-le-feu, ce n'est pas pour faire la paix durablement.
- Ce sera pour mieux reprendre la guerre.
- Emmanuel Macron qui a par ailleurs assuré qu'il sera prêt à parler au président Poutine.
- Mais quand il aura décidé avec Volodymyr Zelensky et les partenaires européens que ce sera le bon moment.
- Merci beaucoup Clément Barguin.
- Arlette Chabot, un mot sur cet échange d'amabilité entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron.
- Et puis il y a Donald Trump aussi qui s'en prend à Emmanuel Macron.
- Oui, alors ce n'est pas nouveau du côté des Russes.
- Il y a toujours deux envahisseurs qui sont dénoncés.
- C'est effectivement Napoléon et Hitler.
- Enfin l'Allemagne et la France napoléonienne.
- C'est toujours la même référence.
- C'est le patriotisme, c'est le grand récit national russe.
- Ils peuvent arriver même aux portes de Moscou.
- Mais finalement ils sont repoussés parce que la Russie triomphe.
- C'est la rhétorique, c'est habituel.
- Donc cet argument a déjà été utilisé depuis trois ans largement pour Poutine.
- Ce qui est intéressant c'est que c'est père garde-toi à droite et garde-toi à gauche.
- Parce qu'effectivement le président de la République a dû aussi répondre hier soir à Donald Trump.
- Qui lui s'interroge.
- Sur l'utilisation éventuellement, le respect de l'article 5, la charte de l'OTAN.
- Si jamais les Etats-Unis étaient attaqués.
- Alors l'Europe s'inquiète.
- Et lui dit-il, mais est-ce que la France viendrait au secours ? Petit rappel aussi du président de la République.
- La France a toujours été aux côtés aussi des Etats-Unis.
- Les Etats-Unis aux côtés de l'Europe.
- Et la France aux côtés des Etats-Unis dans toute l'histoire.
- Et la dernière intervention militaire c'est l'Afghanistan par exemple.
- Oui, tout à fait.
- Donc il est au centre.
- Bon, ça veut dire que c'est plutôt bon pour lui et bon pour la France d'être au centre.
- J'ai envie de dire de quoi Macron traite Napoléon.
- C'est le corse qui s'exprime d'impérialiste.
- Très sérieusement en plus, il a raison Emmanuel Macron d'un point de vue historique.
- Et puis puisque ça parle au fond de comparaison de la puissance des armées respectives.
- Je rappelle quand même que la bataille de la Moscova c'est septembre 1812.
- C'est l'armée de Kutuzov, l'armée impériale russe.
- Elle est balayée par la grande armée napoléonienne.
- Napoléon entre sans combattre dans Moscou qui est incendiée par les russes.
- Et qui tue des milliers de russes.
- C'est le général Iver, pardon pour le cliché, qui bat Napoléon.
- Donc la comparaison n'est...
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