Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- On en parle avec Benjamin Gleize.
- Selon la ministre des Sports, Marie Barsac, l'entrisme dans le sport ne se résume pas au port du voile.
- Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire déjà qu'elle prend ses distances d'une certaine manière avec la proposition de loi adoptée mi-février au Sénat et pourtant soutenue avec force, je cite, par son gouvernement un texte qui prévoit l'interdiction notamment du voile dans toutes les compétitions sportives.
- La ministre n'y est pas totalement favorable, elle a été auditionnée hier à l'Assemblée Nationale et à ce sujet, elle a été interrogée par le député RN Julien Audoul.
- Sa question, je vous la lis, allez-vous enfin réveiller et imposer l'interdiction des signes religieux et politiques ostensibles dans les compétitions sportives ? Ou préférez-vous, ajoute-t-il, laisser les fédérations subir la loi islamiste sur nos terrains ? Voilà pour la question, on écoute la réponse maintenant de la ministre.
- Est-ce que le voile islamique résume l'entrisme ? La réponse est non.
- Il y a des femmes qui exercent leur liberté religieuse.
- Comme la loi de 1905 l'autorise, dans notre pays, que ça nous plaise ou non, c'est comme ça et elles en ont le droit.
- Et c'est d'ailleurs le cas dans beaucoup de démocraties.
- Mais je ne suis pas naïve, il y a aussi des situations où il y a des femmes voilées qui participent de façon contrainte ou délibérée à ce qu'on appelle l'entrisme.
- C'est inacceptable et nous devons combattre ceux qui utilisent cette ouverture pour imposer leur idéologie.
- Là, nous sommes d'accord.
- Mais est-ce que l'entrisme se résume au port du voile ? Je vous le redis, la réponse est non.
- Je n'accepte pas que l'on refuse de serrer la main à une femme, évidemment, dans le sport.
- Je ne tolère pas qu'on stoppe un match pour faire une prière.
- Ça c'est non, c'est clair.
- Mais combattre ces dérives, c'est accompagner les acteurs de terrain.
- Voilà, la ministre des Sports, Marie Barsac, qui met en garde par ailleurs contre les confusions et les amalgames entre le port du voile et la radicalisation dans le sport.
- Oui, Marie Barsac qui est contre l'interruption d'un match pour faire une prière.
- Oui, mais en Ligue des Champions, par exemple, vous l'avez remarqué hier, notamment dans le match entre Lille et le Borussia Dortmund, il y a eu pause.
- Pause pour rompre le geste.
- Les jeunes du Ramadan, pendant Lille-Dortmund, posent pour permettre à certains joueurs musulmans, aux joueurs musulmans, de boire et de manger.
- Qu'en pensez-vous ? Écoutez, moi ça c'est un sujet...
- Ah, la Françoise de Gois.
- Non mais c'est un sujet vraiment tellement touchy, je ne comprends rien à ce que dit Marie Barsac.
- C'est un peu confus, oui.
- Non mais je veux dire, franchement, écoute, je vais un coup à gauche, un coup à droite, qu'est-ce qu'ils cherchent, c'est quoi ces déclarations ? Non mais sérieusement, qu'ils se mettent tous d'accord, je ne comprends rien à ce qu'elle dit.
- Elle n'a qu'à le dire.
- Clairement.
- Mais une proposition de loi a été votée au Sénat pour interdire le voile dans les compétitions sportives.
- Oui, mais je ne suis pas naïve.
- Je tiens à les compétitions.
- Mais je ne suis pas naïve, mais en même temps, oui, mais en même temps, il ne faut pas me mélanger.
- Enfin, je veux dire, c'est du macronisme, le en même temps.
- C'est un peu plus, voilà, j'en peux plus, ça c'est le premier point.
- Ensuite, sur la rupture, sur l'arrêt du match, faire une pause de façon raisonnable, parce que les joueurs, en l'occurrence, comme ils font le Ramadan, n'ont pas bu et n'ont pas mangé, effectivement, depuis 5h25 à peu près du matin.
- J'en parlais avec mon chauffeur.
- Maxi, ce matin, il me disait...
- C'est pour ça que je connais l'heure, en fait, à la date européenne, à l'heure européenne.
- Moi, je ne suis pas gênée par ça.
- Je n'ai pas le sentiment que ça participerait d'un prosélytisme quelconque religieux.
- Qu'est-ce que vous en pensez, Maxi ? J'entends, si vous voulez, que de toute façon...
- Non, mais ce n'est pas grave.
- Merci, Miliédo.
- Ce n'est pas grave.
- Voilà,...
Transcription générée par IA