Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- On en parle avec Benjamin Gleize, on en parle, Jean-Luc Mélenchon était en meeting hier soir à Brest, c'était un sketch presque, nous allons nous en écouter, un sketch anti-média dans tous les cas, il est revenu sur l'affaire des affiches de la France Insoumise.
- Oui, alors il y en a eu plusieurs des affiches, mais là, on parle de l'affiche qui représentait Cyril Hanouna avec, c'était l'accusation, la reprise des codes antisémites des années 30, alors l'affiche a été retirée depuis, mais Jean-Luc Mélenchon est revenu dessus hier lors de son meeting, notamment en prenant pour cible les médias.
- Regardez le vice de ces gens, oui, il y a peut-être une allusion, comme ils sont complètement obsédés qu'ils ont à la maison les collections d'affiches d'extrême droite, que leur avaient laissées leurs grands-parents, ils les regardent tous les 5 minutes, là, celle-là, je la connais, pas de bol, nous, on n'a pas ces affiches, on n'est pas au courant, on ne sait pas, 7 jours, ça a duré, ça fait 7 jours qu'ils nous cassent les pieds avec un visuel qui n'est plus aujourd'hui diffusé que par l'extrême droite et les journalistes.
- Ils se repèsent du délice de voir si quelqu'un ne voudrait pas avouer, il avouerait, on pourrait le punir et ensuite on chercherait ses complices qui eux aussi auraient droit à la poussette, voilà, c'est ça.
- Ça s'appelle les médias. Ça s'appelle les médias, voilà.
- C'est quoi, c'est un document de 1942 ? Non, c'est, oui, c'est un sketch de Dieudonné.
- Honnêtement... Non mais t'as l'idée, je ne sais pas.
- C'est quoi ? C'est du complotisme ? C'est du complotisme à la petite semaine ? Si mon papa écoute ça et qu'il va lui dire qu'il a... Parce que moi, je suis de l'autre génération, des affiches de cet ordre-là, je pense qu'il va faire des bons, là.
- Non mais c'est pas... Vous savez, c'est vraiment du Jean-Luc Mélenchon dans le texte.
- Oui.
- C'est-à-dire que...
- Oui.
- Il y a une erreur qui a été commise. Il n'y a rien qui sort de la France insoumise, même un visuel numérique, sans que ça n'ait été validé par Jean-Luc Mélenchon.
- Ça a été fait par l'IA. On est d'accord. Au mieux, c'est une maladresse.
- Voilà. Au pire, c'est volontaire. Moi, je pense qu'on n'est pas antisémite, mais quand on envoie tous les signaux pour rassurer Né et encourager les antisémites, de fait, on le devient. Il ne peut pas accepter de l'assumer parce qu'il l'est comme ça. C'est une fausse colère. Et là, c'est un faux sketch.
- Et il fait ce qu'il veut, si vous voulez, Jean-Luc Mélenchon.
- Il essaie de mobiliser pour sa manifestation de sa ville.
- Mais le problème, voilà, c'est qu'en plus de ça, il entraîne toute la gauche par le fond parce que d'un seul coup, la manifestation du 22 mars, si vous pensez que les sociodémocrates, je prends une personne comme moi, je vais mettre un pied dans une manifestation du 22 mars qu'il a préemptée lui-même contre l'extrême droite avec tout ce qu'on va avoir dans cette manifestation, moi, je dis aux copains de gauche, évitez d'y aller quand même.
- Soit le patron des Insoumis contrôle...
- La communication, c'est important dans un parti. Et c'est donc une faute grave. Soit il ne la contrôle pas, ça lui a échappé.
- Et c'est une faute grave aussi. Donc c'est comme un petit garçon qui a été pris la main dans le sac en train de voler des bonbons ou des billes et qui ne veut pas dire qu'il l'a fait. Voilà. C'est donc...
- J'aimerais beaucoup qu'il vienne, là. J'ai eu beaucoup d'interviews avec Jean-Luc Mélenchon. J'aimerais en avoir une vérité.
- J'aimerais une belle interview avec lui, une interview vérité pour aller au fond des choses, pour savoir exactement quel est le fond de sa pensée.
- Vous savez, moi, je pense que je le connais bien, Jean-Luc Mélenchon. Et je l'ai beaucoup soutenu jusqu'au 7 octobre, où ça, ça a été une rupture.
- Et je pense qu'il n'y a pas un Jean-Luc Mélenchon. Il y en a plusieurs. Et que le Jean-Luc Mélenchon d'il y...
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