Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- On en parle avec vous Benjamin Gleize, on en parle Donald Trump a trouvé une nouvelle idée pour tenter d'annexer le Groenland, écoutez bien.
- Le président américain envisage maintenant ni plus ni moins d'offrir un chèque annuel de 10 000 dollars à chaque habitant groenlandais pour les convaincre de la bénédiction d'épouser la patrie de l'oncle Sam.
- L'information a été révélée par le New York Times, l'exécutif aura envisagé cette solution au Conseil de sécurité nationale pour la financer.
- L'idée, c'était de remplacer les 600 millions de dollars de subventions envoyées chaque année au Danemark par ce chèque de 10 000 dollars accordés à chaque habitant groenlandais.
- Voilà, c'est une solution.
- C'était dans les tuyaux quand même, parce que j'ai l'impression qu'on en parle depuis...
- 10 000 dollars par an.
- 10 000 dollars par an pendant combien de temps ? C'est ça le vrai sujet ? On a la précision.
- Il achète annuellement.
- C'est assez maigre en fait.
- Le monde est à acheter.
- Il y a 60 000 habitants à peu près, c'est assez maigre.
- Entre les Russes et les Américains, le business est en train de reprendre.
- Moi, personne n'en parle, mais je peux vous le dire.
- Le business est en train de reprendre entre les Russes et les Américains.
- Après, vous savez, mon intime conviction, c'est que le business a de la limite.
- Et moi, je fais partie des gens qui pensent que c'est toujours la politique qui reprend ses droits à la fin des fins.
- Je pense qu'à un moment donné, c'est la politique qui reprend ses droits.
- Et on voit bien la limite du business.
- Regardez Musk, qui est obligé de refluer.
- Ça reflue parce qu'à un moment donné, c'est la décision politique.
- Techniquement, ce ne sont pas les habitants du Groenland qui décident.
- C'est la couronne du Danemark.
- Non, parce qu'ils sont autonomes.
- Ils peuvent prendre une décision.
- Non, mais puisque je souris et je rigole un peu ce matin, quand j'entends Trump parler du Groenland, j'ai l'impression qu'il parle plutôt de Groenland.
- C'est-à-dire que j'ai l'impression qu'il nous fait des blagues.
- Non, mais on a du mal à croire à ce qu'il annonce.
- Oui, mais il annonce.
- Mais vous imaginez donner à 10 000 dollars par an comme si on achetait une nouvelle voiture.
- Oui, c'est comme ça que ça se passe.
- Oui, ça se passe.
- Dans l'esprit de Trump, c'est comme ça.
- Dans l'esprit de Trump.
- Deal, Groenlandais.
- Mais c'est pour ça d'ailleurs qu'ils se heurtent, je pense, à la vieille Europe, parce que la vieille Europe, c'est véritablement...
- Ah ben non, on n'est pas de plus en plus.
- Non, mais ça va, c'est mis, ils se heurtent quand même, parce que c'est le cœur de la politique.
- Mais il y a un mépris.
- Dites-vous bien que ce soit chez M. Poutine ou chez M. Trump, il y a un mépris profond pour la vieille Europe.
- Mais la vérité, c'est qu'on s'en fout de leur mépris.
- La réalité, c'est que c'est le plus grand marché homogène du monde.
- Les vieilles démocraties sont...
- Mais non, mais moi, je m'en fous, on s'en fout un petit peu, en fait, de leur mépris, parce que la réalité, c'est que la forteresse, elle résiste encore, quand même.
- Bon, et puis, vous avez autre chose, tiens.
- Oui, on revient en France.
- Laurent Baffi.
- Laurent Baffi qui...
- Qu'est-ce qu'il a fait, Laurent Baffi ? Qui présente ses excuses.
- Vous vous souvenez, il a formé un duo pendant des années à l'antenne avec Thierry Ardisson.
- Laurent Baffi, à l'époque, c'était le sniper de la télévision française.
- Il n'épargnait pas ses invités avec, on va dire, des vannes souvent graveuses.
- Et ce week-end, eh bien, sur France 2, il a fait part de ses regrets dans l'émission qu'à l'époque présentait par Léa Salamé.
- En l'autre jour, je voyais une compile de vannes qu'on faisait avec des petites chanteuses, ce qu'on appelait des proies faibles, mais il y a des fois où...
- Vous appeliez ça des proies faibles ? Oui, oui, du grain à mou.
- Les chanteuses avec Thierry, on n'était pas tendres.
- Et il y a des choses qui me font...
Transcription générée par IA