Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- 8h23, Bruno Retailleau, on en parle ? Bruno Retailleau ou Donald Trump ? Comme vous voulez, l'un ou l'autre.
- C'est pas la même chose.
- Allez, on commence avec Bruno Retailleau, tiens.
- Allez, oui, pour Bruno Retailleau, tenez, le Rassemblement National est très à gauche.
- C'est ce qu'il dit, en tout cas très à gauche du point de vue économique, il l'avait dit sur Sud Radio, il l'a redit.
- Je me souviens, il avait dit Marine Le Pen est une femme de gauche, il l'avait dit sur Sud Radio.
- Il s'est répété sur CNews, selon lui.
- Selon lui, le Rassemblement National est très à gauche, on l'écoute.
- Je pense que le Rassemblement National est très à gauche.
- Je pense qu'on ne peut pas… Mais parle-nous sur quel sujet ? Sur le sujet économique, lorsque par exemple, il avait fait voter au Sénat les 15 ou 17 heures de contrepartie du RSA, parce que je pense que les allocations sociales ne sont pas dédues.
- Et que quand on veut remettre les pieds à l'étrier des gens qui sont très loin de l'emploi, il faut plutôt au contraire les accompagner dans l'activité.
- Voilà, Marine Le Pen avait voté contre.
- On n'est pas du tout sur la même logique.
- Et je pense, moi, que si demain, on veut retrouver une France puissante, souveraine, eh bien, la souveraineté, c'est aussi le relèvement économique.
- Oui.
- Il y a fait deux courants de sa pelle au RN.
- Il a raison, Bruno Retailleau, parce que Marine Le Pen est, on va dire, très étatiste.
- Elle est très étatiste.
- Elle est très étatiste, oui.
- À tous les niveaux.
- Elle dit souvent, d'ailleurs, effectivement, je ne suis pas de droite, mais… Et pour cause.
- D'ailleurs, beaucoup de fonctionnaires votent pour elle.
- Oui, y compris sur la retraite.
- Elle a des positions assez proches de la gauche.
- En revanche, son successeur supposé, ou déclaré, parce que ça y est, la passation est en train de se faire discrètement.
- D'abord, est-ce que vous savez que ça, c'est en train de se faire ? Jordan Bardella, lui, est un libéral pur.
- Il le dit, d'ailleurs.
- Ils sont différents, là-dessus.
- Jordan Bardella est plus compatible avec la droite républicaine classique, aujourd'hui, sur ses positions libérales.
- D'ailleurs, on l'avait vu, rappelez-vous, au moment de la dissolution de juillet, on avait vu Jordan Bardella, beaucoup plus pro-business, modifiant énormément de points du programme, en allant draguer les grands patrons, en disant, mais bien sûr, nous allons attendre un peu avant de revenir sur la… À faire.
- À faire.
- Enfin, sur la retraite, ils ne sont pas clairs, quand même.
- Ah non, ils ne sont pas clairs.
- Et la passation est en train de s'organiser.
- Est-ce que vous voulez faire le RN sur la retraite ? Oui, c'est-à-dire que Jordan Bardella, je ne suis pas sûr qu'il comprenne beaucoup.
- En tout cas, d'un point de vue économique, je pense que tout le monde pouvait s'accorder sur le fait qu'il y avait quelques lacunes.
- Marine Le Pen, en interne, commence à imaginer une succession possible, parce qu'elle n'est plus assurée d'être sauvée des eaux avec l'appel.
- Donc, il y a beaucoup de discussions au sein du RN là-dessus.
- La succession… On s'organise discrètement.
- Et Donald Trump, qu'est-ce qui lui arrive encore ? Donald Trump, il reparle des journalistes.
- Il parle à beaucoup avec les journalistes, et il a une manière, bien à lui, de les nommer.
- Écoutez bien, c'était sur Air Force One, dans l'avion présidentiel, Donald Trump qui répondait aux journalistes qui étaient présents à son bord.
- Il fait des allers-retours avec son 747.
- Oui, alors de temps en temps, c'est pour aller au golf.
- Oui, c'est-à-dire un parcours de golf dans le Air Force One.
- Oui, un mini-golf, bien sûr.
- Il n'y a plus plus d'idées que cela, si vous voulez.
- Oui, alors ? Revenons à Donald Trump qui était avec les journalistes à bord de Air Force...
Transcription générée par IA