Retranscription des premières minutes :
- Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
- Il est 8h25, on en parle avec vous Benjamin Gleize.
- Oui, on en parle, on en parle des Oscars.
- Pourquoi ? Puisque l'Académie des Oscars vient de dévoiler une toute nouvelle règle.
- Elle est plutôt étonnante, figurez-vous que désormais, avant de voter, les membres du jury auront l'obligation de regarder les films.
- Oui, c'est pas une blague, ça a été rajouté au règlement jusqu'à présent.
- Jusqu'à présent, c'est un énorme scandale.
- Alors c'était pas obligatoire, en tout cas il suffisait de certifier sur l'honneur qu'on avait bien vu les films en compétition pour pouvoir prendre part au vote.
- Mais voilà, dans la réalité, beaucoup ne visionnaient pas les films, en tout cas pas tous.
- Certains votaient en fonction de la mode, des tendances, point barre.
- Désormais donc, obligation d'avoir vu les films avant de voter.
- Mais l'Académie des Oscars ne précise pas encore concrètement comment elle compte s'y prendre pour vérifier que les membres du jury ont revu tous les films en compétition.
- On verra ça, on va suivre.
- À part ça, sinon, l'Académie a également donné son accueil.
- Sur l'utilisation de l'intelligence artificielle, vous savez qu'il fait beaucoup débat dans le cinéma.
- Eh bien, désormais, l'utilisation de l'IA ne sera pas disqualifiante pour un film.
- Quand ils seront nommés, ils pourront être nommés aux Oscars sans souci.
- Il faudra le préciser, simplement, je crois.
- Il faut préciser que c'est réalisé par l'IA.
- C'est plus disqualifiant.
- Sauf qu'il y a eu l'IA qui a couru un marathon jusqu'à...
- Oui, oui, il y a des robots qui courent des marathons maintenant en Chine.
- Vous avez des bagnoles qui conduisent toutes seules.
- Je pense qu'on va être très rapidement marqués.
- Les robots ! Et personnellement, il faut que j'appelle Elisabeth Lévy parce qu'elle m'a mal programmé.
- Non, mais ceci dit, moi, je trouve ça génial.
- Il sera donc demandé, à partir de maintenant, au jury du prix Goncourt de lire les livres, au Renaudot de lire les livres, aux journalistes qui reçoivent des gens qui écrivent des livres, de lire les livres.
- Non, non, mais ça pose quand même un problème.
- Parce que si vous les lisez avant, vous pouvez être influencés par vos préjugés.
- Alors que si vous ne les lisez pas, vous êtes absolus.
- Moi, je pense qu'on peut plaider, vraiment, on peut plaider la fainéantise.
- Et là, je m'en foutise.
- C'est délirant.
- Alors, vous rigolez, vous rigolez.
- Mais à votre avis, combien de films concuraient pour les Oscars cette année ? Je n'ai pas une idée.
- Je ne sais pas, 2000 ? Non, 323.
- Mais bon, 323, ça fait quand même pas mal de films à regarder potentiellement.
- Il faut en voir.
- D'accord, il faut voir 323.
- Donc, il faut qu'ils bossent un peu, les gars.
- Ah oui, il faut qu'ils bossent un peu.
- Ça, c'est la présélection.
- Alors après, est-ce que c'est regarder tous les...
- Ils ne peuvent pas avoir leurs robots qui les lisent pour eux, ça, ce n'est pas interdit.
- C'est possible, ça, c'est possible.
- Ils n'ont pas surtout des assistants.
- Des stagiaires, des stagiaires, c'est beaucoup mieux qu'un robot.
- Peux-tu me faire le résumé du film que je suis censé avoir vu sur Sadibiti ? Vous savez, ce qu'on disait, c'était une blague un peu méchante et pas complètement fausse.
- En général, les émissions littéraires, c'était des journalistes qui n'avaient pas lu un livre, qui interviewaient quelqu'un qui ne l'avait pas écrit.
- Bon, allez, 8h25.
- Merci.
- Laurie Leclerc, le rappel des titres de l'actualité.
- .
Transcription générée par IA