single-emission.php

Par avec Louise El Yafi, Jeannette Bougrab

Les femmes, victimes ou complices de l'islamisme ?


Les femmes, victimes ou complices de l'islamisme ?
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- En toute vérité, chaque dimanche, entre 11h et midi, sur Sud Radio, sécurité, économie numérique, immigration, écologie, pendant une heure chaque semaine, nous débattons sans tabou des grands enjeux pour la France d'aujourd'hui et de demain.
- Et ce dimanche, nous avons le plaisir de recevoir l'essayiste et ancienne secrétaire d'État Jeannette Bougrave et l'avocate et essayiste Louise Eliaffi. Dans une tribune publiée dans Le Figaro, Jeannette Bougrave dénonce la cruelle indifférence de la communauté internationale à l'égard du sort des femmes vivant sous le joug des régimes islamistes. Louise Eliaffi est l'auteur d'un livre dérangeant qui vient de paraître aux éditions du Serre, « La femme est un islamisme comme les autres ».
- Comment expliquer le silence de la plupart des féministes face au sort des femmes afghanes et iraniennes, mais aussi la passivité des États occidentaux ? Que peut-on faire pour les aider à lutter contre l'islamisme ? Sommes-nous aveugles à une partie du problème ? La participation de certaines femmes, à leur propre asservissement ? Pourquoi celles-ci embrassent-elles une idéologie qui les écrase au point d'être parfois plus radicales que les hommes ? Tout de suite, les réponses de Jeannette Bougrave et Louise Eliaffi en Toute Vérité.
- Jeannette Bougrave, Louise Eliaffi, bonjour.
- Bonjour.
- Ravi de vous recevoir sur ce plateau pour parler des femmes face à la menace islamiste.
- Jeannette Bougrave, j'aimerais commencer par vous.
- Je vous rappelle votre livre « Lettres d'exil, la barbarie et nous », c'est vos éditions du Serre.
- Vous serez également cet après-midi même à Trouville pour les rencontres géopolitiques.
- Vous clôturerez ces rencontres consacrées justement au thème des femmes et du pouvoir.
- Jeannette Bougrave, vous avez écrit, je disais en intro, cette tribune au Figaro dénonçant l'indifférence de la communauté internationale par rapport à ce qui se passe actuellement en Afghanistan.
- Rappelons que les talibans ont rétabli la lapidation et interdisent désormais de chanter et de lire aux femmes.
- Oui, parce qu'en réalité, ça ne change pas.
- Elles sont les grandes oubliées des questions internationales.
- Et moi, j'étais quand même très choquée.
- Quand on a fait, par exemple, lors de la mort du président iranien, celui qu'on appelait le boucher de Téhéran, celui, on fait une minute de silence.
- Alors qu'il est à l'origine de la répression et des violences qui ont été commises pour des femmes.
- Et notamment, on était sur la mort de Marsa Amini, qui est morte parce qu'elle avait quelques mèches qui dépassaient de son foulard.
- Quand on accepte que des talibans posent leur dictate et excluent des femmes des réunions internationales, quand on invite le ministre des Affaires étrangères iranien à parler, donner son point de vue sur la question des droits de l'homme à Genève, vous comprenez bien qu'il y a quand même une sorte d'incompréhension, de révolte, à voir ce que les États occidentaux sont prêts à accepter pour continuer à discuter avec des despotes.
- Et ça, ce n'est pas compréhensible.
- On ne peut pas se targuer de vouloir incarner les droits de...

Transcription générée par IA

Revenir
au direct

À Suivre
/