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Par avec Rachel Binhas, Valérie Abécassis

En Toute Vérité du 6 octobre


Un an après le 7 octobre a-t-on déjà oublié les otages du Hamas ?
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- En toute vérité, chaque dimanche entre 11h et midi sur Sud Radio, sécurité, économie numérique, immigration, écologie.
- Pendant une heure chaque semaine, nous débattons sans tabou des grands enjeux pour la France d'aujourd'hui et de demain.
- Et ce dimanche, un an presque jour pour jour après le pogrom du 7 octobre, nous recevons Valérie Abécassis et Rachel Binaz.
- Valérie Abécassis est l'auteur de « Place des otages » qui vient de paraître aux éditions du CERF.
- Récit d'une année où tout a basculé et plongé au cœur d'une société israélienne à la fois traumatisée et résiliente.
- Rachel Binaz vient de publier « Victimes françaises du Hamas, leur histoire, notre silence » aux éditions de l'Observatoire.
- Avons-nous tiré les leçons du 7 octobre ? Un an après, Israël et les Juifs sont-ils plus isolés que jamais ? Pourquoi sont-ils autant haïs ? Comment expliquer le silence et l'oubli autour des victimes et des otages français ? Tout de suite, les réponses de Rachel Binaz et Valérie Abécassis.
- Sans toute vérité.
- En toute vérité, sur Sud Radio, Alexandre Davicchio.
- Valérie Abécassis, Rachel Binaz, bonjour.
- Bonjour.
- Ravi de vous recevoir sur ce plateau.
- Nous allons parler du 7 octobre dont on célébrera d'une certaine manière le triste anniversaire demain.
- 7 octobre que vous décrivez, Valérie Abécassis, dans votre livre.
- Vous décrivez également l'année qui arrive.
- Elle a suivi.
- Vous êtes journaliste franco-israélienne.
- Est-ce qu'on mesure bien le traumatisme que ça a été, et à la fois pour la société israélienne, mais à la fois aussi pour les Juifs du monde entier ? Écoutez, je ne suis pas sûre qu'on mesure bien.
- D'abord parce que l'actualité remplace une autre actualité.
- Et là, l'actualité, vous le savez, est marquée, évidemment, par la menace libanaise, la menace du Hezbollah, les répliques de l'armée israélienne.
- Et c'est vrai que la place des otages, le sort des otages, là, en ce moment, en cette veille de commémoration, on va dire, on n'en entend pas tellement parler.
- Et c'est vrai que cette année qui s'est écoulée, c'était une année épouvantable.
- Parce qu'à l'origine, ces otages, ce n'était pas la priorité du gouvernement.
- C'était, je le dis, dans le livre.
- Il fallait d'abord éliminer le Hamas.
- Ensuite, ramener, les déplacer.
- Les otages, c'est-à-dire ceux du sud, il y a eu des centaines de milliers de personnes qui n'ont pas pu rentrer chez eux après avoir été plus de 12, 15, 24 heures, 36 heures bloquées dans des abris, qui ont dû quitter leur Moshav, leur Kiboutz, leur village.
- Donc la priorité du gouvernement, du cabinet de guerre, c'était de ramener, de se déplacer chez eux.
- Et en troisième place, il était question de ramener les otages.
- Et puis le nombre d'otages dans les tout premiers jours de la guerre, on ne savait pas.
- On ne savait pas.
- Les gens ne savaient pas.
- Si leur enfant avait été capturé, si leur enfant avait été tué, si leur enfant était gisé parmi les corps qu'on a retrouvés à la Nova...

Transcription générée par IA

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