Retranscription des premières minutes du podcast :
- En toute vérité, chaque dimanche entre 11h et midi sur Sud Radio et Sécurité, Économie, Numérique, Immigration, Écologie, Laïcité.
- Pendant une heure chaque semaine, nous débattons sans tabou des grands enjeux pour la France d'aujourd'hui et de demain.
- Et ce dimanche, nous avons le plaisir de recevoir le politologue et directeur de la Fondation pour l'Innovation Politique, Dominique Régnier.
- Il sera bien sûr question de la situation politique en France, mais également des 20 ans de la Fondapol.
- Avec la sortie, la parution d'un livre dirigé par Dominique Régnier, « Des idées pour la cité », « L'aventure d'un think tank », ce sera l'occasion de retracer 20 ans de notre vie politique.
- Sommes-nous aujourd'hui face à une crise politique, une crise de régime, une crise de la démocratie ? Tout de suite.
- Les réponses de Dominique Régnier, en toute vérité.
- En toute vérité, sur Sud Radio, Alexandre Devecchio.
- Dominique Régnier, bonjour.
- Bonjour Alexandre Devecchio.
- Ravie de vous recevoir. Je vous souhaite un joyeux anniversaire.
- Vous avez 20 ans.
- Je ne le fais pas.
- Je plaisante, mais la Fondation pour l'Innovation Politique a aujourd'hui 20 ans.
- Nous allons en parler tout au long de cette émission.
- Vous faites paraître un beau livre, « Des idées pour la cité », « L'aventure d'un think tank ».
- C'est aux éditions du CR dans lesquelles vous retracez cette aventure, mais qui est aussi l'aventure, je dirais, de 20 ans de vie politique.
- Donc c'est ce qu'on va essayer de retracer tout au long de l'émission.
- Mais place à l'actualité pour commencer, ce qui n'est pas sans lien d'ailleurs avec les 20 ans qui nous ont précédés.
- Comment vous voyez cette crise politique qui se profile ? Est-ce que si Marine Le Pen décidait de voter la censure et faisait tomber le gouvernement, est-ce qu'il faut craindre le pire, une crise financière ? Ou est-ce qu'on joue aujourd'hui à se faire peur ? Est-ce que c'est un argument politique finalement pour empêcher Marine Le Pen ? Et c'est une manière pour le gouvernement de dire « c'est nous ou le chaos ».
- L'usage de la peur est un classique en politique de toute façon.
- Donc il faut toujours...
- Faire la part des choses.
- Mais il y a quand même des situations objectives.
- J'étais à un colloque à la Cour des comptes sur les dépenses publiques.
- Et le premier président, Pierre Moscovici, nous disait que c'est établi, et tout le monde l'a écrit depuis, mais que nous payons cette année 52 milliards d'euros d'intérêts sur la dette.
- Et l'an prochain, simplement l'an prochain, nous passerons à 72 milliards.
- C'est-à-dire que nous allons faire des efforts, enfin quelques-uns, parce que j'ai l'impression qu'ils ont du mal, mais de toute façon...
- C'est pour payer les intérêts de la dette.
- Mais qui vont augmenter de 20 milliards.
- C'est-à-dire que le peu d'efforts que nous allons faire sera de toute façon consommé par la hausse des intérêts que nous allons rembourser l'an prochain.
- On ne parle pas...
Transcription générée par IA