Retranscription des premières minutes du podcast :
- En toute vérité, chaque dimanche, entre 11h et midi, sur Sud Radio, sécurité, économie numérique, immigration et écologie.
- Pendant une heure chaque semaine, nous débattons sans tabou des grands enjeux pour la France d'aujourd'hui et de demain.
- Et ce dimanche, nous avons le plaisir de recevoir Pascal Perrineau, professeur à Sciences Po, auteur du « Goût de la politique » aux éditions Odile Jacob, l'historien Arnaud Tessier, auteur de « De Gaulle, l'angoisse et la grandeur » aux éditions Perrin, et l'universitaire Benjamin Morel, auteur d'une histoire du Parlement de 1789 à nos jours, le Parlement, temple de la République, c'est aux éditions Passé Composé.
- Nous parlons évidemment ce matin de la chute du gouvernement Barnier. Sommes-nous face à une crise politique ou une crise de régime ? Après Barnier, sommes-nous condamnés au chaos ? Comment en sortir ? La démission du président de la République peut-elle être une solution ? Ou aggraverait-elle la situation ? Tout de suite, les réponses de Pascal Perrineau, Arnaud Tessier et Benjamin Morel, en toute vérité.
- En toute vérité, sur Sud Radio, Alexandre De Vecchio.
- Arnaud Tessier, Pascal Perrineau, bonjour.
- Bonjour.
- Ravi de vous recevoir ce matin.
- Benjamin Morel, qui a eu un petit problème avec son taxi, va nous rejoindre dans quelques minutes.
- Mais enfin, il y a le temps d'entamer cette conversation parce qu'il y a beaucoup de choses à dire ce matin.
- Avec cette crise politique.
- Alors, on me signale que Benjamin Morel arrive à l'instant dans le studio.
- C'est la magie du direct.
- Mais on parle donc ce matin de la crise politique.
- Que va-t-il se passer après la chute du gouvernement Barnier ? Peut-être une question vraiment d'actualité toute chaude.
- On a vécu hier la réouverture de Notre-Dame avec un superbe discours, il faut le dire, du président de la République.
- Pascal Perrineau, dans cette période de chaos, est-ce que ce moment de concorde nationale est le bienvenu et peut redonner un peu d'air au président ? Bien sûr, un moment de concorde nationale, c'est toujours bon à prendre, à saisir.
- Mais une fois de plus, si vous voulez, on l'avait déjà vu l'été dernier, il y avait eu cette parenthèse des Jeux Olympiques qui s'était quelque peu éternisée et qui avait contribué, au bout d'un moment, à inquiéter les Français.
- Les Français, parce que le pouvoir politique n'arrivait pas à coucher d'un gouvernement, on a été libérés, début septembre, par le gouvernement Barnier.
- Là, il ne faudrait pas que ça recommence, si vous voulez.
- Le temps presse.
- Le temps presse parce qu'on est, et le pays, je crois, sur une pente descendante.
- Et il faut envoyer un signal, au moins avec une France qui a un gouvernement, qui se prépare tout de même, peut-être, à adopter un budget.
- Un budget.
- Parce que si on rajoute à la crise sociale, on le voit, à la crise économique et éventuellement financière, une crise politique, là, je veux dire, on charge beaucoup la barque et on risque d'aller vers...
Transcription générée par IA