Retranscription des premières minutes du podcast :
- En toute vérité, chaque dimanche entre 11h et midi sur Sud Radio, sécurité, économie numérique, immigration, écologie.
- Pendant une heure chaque semaine, nous débattons sans tabou des grands enjeux pour la France d'aujourd'hui et de demain.
- Et cette semaine, nous avons le plaisir de recevoir l'essayiste et ancien rédacteur en chef de Charlie Hebdo, Philippe Valle, et l'essayiste et chroniqueur Histoire du Figaro, Jean Sevilla.
- Il publie une version largement augmentée et actualisée de son grand succès, le terrorisme intellectuel.
- Ça s'appelle les habits neufs du terrorisme intellectuel.
- Et c'est chez Perrin, dix ans après Charlie Hebdo, ce terrorisme intellectuel continue-t-il de tuer ? A-t-il changé de visage ? Les grands médias ont-ils fini par s'ouvrir à des points de vue et des opinions qu'ils n'avaient pas le droit de citer ? Il y a encore dix ou quinze ans, le mur du politiquement correct est-il sur le point de tomber ? Tout de suite, les réponses de Philippe Valle et Jean Sevilla ont toute vérité.
- En toute vérité, sur Sud Radio, Alexandre De Vecchio.
- Jean Sevilla, Philippe Valle, bonjour.
- Bonjour.
- Ravé de vous recevoir ce dimanche sur ce plateau.
- On va parler politiquement correct, liberté d'expression.
- On va parler notamment du livre de Jean Sevilla, édition augmentée d'un grand succès de librairie d'il y a déjà 25 ans, le terrorisme intellectuel.
- Mais tout de suite, Philippe Valle, votre sentiment après cette semaine de communisme.
- La commémoration de la tragédie de Charlie Hebdo.
- Où en est-on en France sur la question de la liberté d'expression ? La France est plus charlée qu'il y a dix ans ou moins ? C'est difficile.
- Alors, d'une part, si vous voulez, ça a régressé.
- J'en suis certain, je le sens, je le vois.
- Et d'autre part, vous y faites allusion dans votre introduction.
- Des journaux, des médias, des radios, des chaînes d'info ont pris conscience du problème, sont assez vigilantes.
- Mais il y a un magistère d'une presse prestigieuse, détentrice des principes de la morale, le monde notamment, qui, eux, sont toujours dans une espèce de dénégation des problèmes.
- On ne veut pas voir la réalité.
- Qui les dénonce sont toujours très suspects, plus que suspects.
- Alors, c'est une façon assez polie dans le journal Le Monde.
- Mais quand on va vers la gauche, dont ils sont une sorte de vitrine légale, quand on va vers la gauche de la gauche, on n'est pas suspect, on est fasciste.
- Alors, la liberté d'expression, longtemps, elle a souffert d'une censure qui venait d'en haut.
- Maintenant, ça n'est plus le cas.
- La censure, elle vient d'en bas, elle vient par la peur.
- Elle vient par la peur qui s'exerce.
- Et qui est attisée par les réseaux sociaux.
- La peur parce qu'on a égorgé des professeurs, donc tous les professeurs ont peur.
- La peur parce que les mômes qui se retrouvent, les ados au collège, etc., disent qu'ils ne sont pas très chauds pour la liberté d'expression, pas très chauds pour le devoir au blasphème.
- C'est...
Transcription générée par IA