Retranscription des premières minutes du podcast :
- En toute vérité, chaque dimanche entre 11h et midi sur Sud Radio, sécurité, économie numérique, immigration, écologie.
- Pendant une heure chaque semaine, nous débattons sans tabou des grands enjeux pour la France d'aujourd'hui et de demain.
- Et ce dimanche, nous avons le plaisir de recevoir trois historiens.
- L'universitaire Éric Anceau qui signe une histoire de la nation française chez Talendier.
- Le journaliste au Figaro, rédacteur en chef Histoire du Figaro, Guillaume Perrault qui signe un voyage dans l'histoire de France.
- C'est aux éditions Perrin, collection Tempus.
- Et Arthur Chevalier, l'histoire à l'épreuve des émotions, c'est aux éditions du Serre.
- Vous l'avez compris, nous parlerons ce matin de l'histoire de France.
- Peut-on encore aujourd'hui raconter l'histoire de France ? Comment raconter l'histoire de France ? Qu'est-ce qu'elle nous apprend sur notre présent ? Tout de suite, les réponses d'Éric Anceau, Guillaume Perrault et Arthur Chevalier en Toute Vérité.
- Guillaume Perrault, Arthur Chevalier, Éric Anceau, bonjour.
- Bonjour, bonjour Alexandre.
- Bonjour, merci de me recevoir et désolé d'être à distance.
- Oui, Éric Anceau, effectivement, on le signale à nos éditeurs qui est en direct de Perrault.
- Mais qui a pu être avec nous.
- Éric Anceau, c'est bien que vous ayez pris la parole parce qu'on commence tout de suite avec vous.
- On va parler d'histoire tout au long de cette émission.
- Mais aussi se demander comment dans une société de plus en plus archipélisée, on peut raconter l'histoire et singulièrement notre histoire.
- Vous vous êtes attelé à un défi ambitieux, c'est-à-dire raconter l'histoire de la nation française.
- Vous avez eu d'illustres devanciers.
- Mais comment on s'y prend aujourd'hui ? C'est compliqué.
- C'est un sujet très piégeux parce que très orienté, très, je dirais, idéologisé aussi bien à gauche qu'à droite.
- A gauche en général, je ne mets pas bien évidemment toute la gauche dans le même panier.
- Mais il y a une forme de déconstruction de la nation.
- Et puis à droite, une forme d'identité nationale.
- On tend à droite et à l'extrême.
- On doit parfois l'essentialiser.
- Or, c'est ce qu'on va sans doute voir dans votre émission, la vérité se situe quelque part entre les deux.
- Il y a une part de vérité que détient chacun, mais pas la totalité.
- Et effectivement, ce sujet a été traité dans le passé, en particulier sous la Troisième République.
- J'ai eu d'illustres devanciers, Gabriel Anoto, Seigneau-Bos, Charles Seigneau-Bos.
- Mais en fait, sauf Pascal Horry, qu'il a traité dans une perspective mondiale, il n'avait pas vraiment été traité par des universitaires dans une perspective française depuis un demi-siècle, en fait.
- Comment vous l'expliquez, justement, que ça n'avait pas été fait depuis un demi-siècle ? Il y avait une timidité, la peur, justement, d'être accusé d'appartenir à un camp plutôt qu'à un autre ? C'est exactement ça.
- Les universitaires, vous savez, sont des gens extrêmement méfiants.
- Ils craignent pour leur carrière, je pense.
- C'est... Voilà.
- L'universitaire de gauche...
- L'universitaire de gauche a peur de décevoir la droite et inversement, voire son camp, quand il est...
Transcription générée par IA