Problème d’accès au téléphone, la justice libère 7 clandestins en rétention administrative
7 clandestins en rétention administrative ont été libérés par la justice
Est-ce qu'on marche sur la tête ? On se pose la question avec Patrick Roger dans Le Grand Matin Sud Radio
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des premières minutes de votre émission :
"7 étrangers clandestins qui auraient pu être expulsés ont été relâchés par la justice."
Patrick Roger : Il est 6h46, quand la loi nous amène à nous poser la question si on ne marche pas sur la tête. Écoutez bien cette histoire, à Lille ce week-end, 7 étrangers clandestins qui auraient pu être expulsés ont été relâchés par la justice. Motif ? Et bien la cabine téléphonique, oui la cabine téléphonique dans le centre de rétention où ils étaient donc retenus, était cassée. Et alors, allez vous dire quel rapport ? Et bien c'est la loi. Les clandestins doivent avoir accès à un téléphone pour communiquer avec des amis ou de la famille. Or la cabine était en panne, cassée par qui ? Par d'autres migrants, quelques jours plus tôt, et les réparateurs n'ont pas eu le temps d'intervenir. Le magistrat, le juge des libertés, saisit par une association humanitaire le groupe SOS Solidarité, a donc ordonné de relâcher les migrants en situation irrégulière. Il a appliqué la loi à la lettre. Il y a quand même des éléments étonnants. La préfecture a fait savoir qu'en fait il y avait plusieurs cabines en panne, mais que les deux tiers avaient été réparées, et que des portables avaient été aussi mis à disposition à ces clandestins qui ne pouvaient pas accéder aux cabines. Argument insuffisant pour le juge. Ce n'est pas tout dans cette histoire. (...)