À moins de 100 jours du coup d’envoi des JO, 8 000 agents de sécurité manquent à l’appel
À moins de 100 jours du coup d’envoi des JO, 8 000 agents de sécurité manquent à l’appel. Écoutez l'édito de Frédéric Brindelle
Est-ce qu'on marche sur la tête ? On se pose la question avec Patrick Roger dans Le Grand Matin Sud Radio
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des premières minutes de votre émission :
"Nos flics sont en burn-out !!"
Frédéric Brindelle : Trouver une réponse sur le seul appel à recrutement ? Incroyable ! Tenez-vous bien, 5000 islamistes sont susceptibles de passer à l'acte selon le ministère. Alors ? Alors ? Qui se sent capable d'assurer ce rôle-clé dont la dangerosité coule de source ? Peut-être les gens qui ne craignent pas le rapport de force, les têtes brûlées, des filles aussi, mais là encore l'objectif de mixité semble intenable. Quelle femme est intéressée ? Pas grand monde, Renault aurait dit, "à part peut-être Madame Thatcher". Reprenons le recrutement. Gérald Darmanin, perspicace, redoute l'infiltration de terroristes parmi les candidats à la sécurité. Bah oui, c'est logique. Exemple, combien de gardiens du temple affichent ostensiblement des signes de djihadisme aux postes de sécurité de nos aéroports ? C'est dire, ils ne vont pas se gêner. Donc là, J.O. oblige, les enquêtes sont menées, bilan des criblages, annoncé par le ministre, près de 1400 refus de candidature. Il manque toujours 8000 personnes. entre les condamnés pour terrorisme récemment sortis de prison, les fichés S qui pullulent, la promesse est intenable. On y arrive donc, il va falloir solliciter Bibi. Et c'est qui Bibi ? Les forces de l'ordre, celles qui renforcent la sécurité dans les lieux de culte, les écoles, les manifestations quotidiennes, les personnes menacées, les interventions anti-drogue, XXL marketing, nos forces de l'ordre qui passent leur temps à rechercher ceux qu'on aurait pu arrêter tout de suite ou qu'on a déjà arrêté et qui sont ressortis. Nos flics sont en burn-out. Oui, on marche sur la tête. (...)