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"À un mois des Jeux Olympiques, on n'arrête pas de pleurnicher !"


"À un mois des Jeux Olympiques, on n'arrête pas de pleurnicher !" : écoutez l'édito de Patrick Roger

Est-ce qu'on marche sur la tête ? On se pose la question avec Patrick Roger dans Le Grand Matin Sud RadioPar Patrick Roger

Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des premières minutes de votre émission : 

"Se baignera, se baignera pas Anne Hidalgo."

Patrick Roger : 6h47, nous sommes donc à un mois tout juste de l'ouverture des JO de Paris. La France les avait tant voulus il y a quelques années qu'on devrait se réjouir de l'événement, qu'on devrait être fin prêt pour faire la fête. Et au lieu de ça, on n'arrête pas de pleurnicher, on se pose des questions, on angoisse, on marche sur la tête. Il y a des réunions de dernière minute pour tout organiser. Exemple les commerçants des marchés pour qu'ils viennent à Paris pendant les jeux, on ne sait toujours pas comment ça fonctionne très précisément. Les hôteliers qui sont aussi inquiets, c'est loin d'être complet. Et ils ont même du mal à faire de la promo sur les réseaux sociaux, me disaient hier des commerçants. Ils sont traqués par les organisateurs des jeux quand ils veulent utiliser l'argument des JO. Et oui, pas question d'utiliser l'image des jeux. C'est un peu paradoxal non ? Alors qu'ils sont en plein centre de Paris. La Seine, on n'en parle pas, c'est le feuilleton. Se baignera, se baignera pas Anne Hidalgo. La maire de Paris a tout de même promis de piquer une tête après le 14 juillet, le 15, le 16 ou le 17 en fonction de la météo. Faudra pas qu'il y ait d'orage. La cérémonie d'ouverture, elle aura bien lieu sur la Seine. Pas de plan B dit-on, Gérald Darmanin l'assure, tout est prêt. On peut croire le ministre de l'Intérieur. Problème, il y a quand même les élections et toutes les conséquences possibles. On aurait pu se passer de la dissolution disent beaucoup d'élus, y compris de la majorité et des responsables. Et puis il y a cette petite phrase d'Emmanuel Macron cette semaine. La menace de la guerre civile, pas très rassurant. (...)

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