Retranscription des premières minutes du podcast :
- CID, le réseau qui soutient les entreprises innovantes, vous présente Sud Radio, Génération Innovation, Céline Alenzo Bonjour et bienvenue sur Sud Radio dans Génération Innovation, l'émission qui donne chaque semaine la parole à ceux qui changent le monde.
- D'ici 2050, on sera 10 milliards d'habitants sur Terre et selon l'OMS, nos besoins alimentaires vont augmenter de plus de 56%.
- Résultat, pour nourrir l'ensemble de la planète, il va falloir se réinventer et surtout trouver de nouveaux modes de production alimentaire plus durables.
- Une des réponses possibles à ce challenge, qui ne va pas être facile, serait la culture des algues, comme le préconisent l'ONU, l'Europe et plus récemment la France.
- Mais aujourd'hui, dans notre pays, ce marché est encore limité et artisanal.
- Cependant, une jeune entreprise innovante française, implantée...
- C'est en région PACA et en Nouvelle-Aquitaine, a pour ambition de devenir un leader mondial dans ce secteur de l'algo-culture.
- L'algo-culture, pardon. On va en parler tout de suite sur Sud Radio avec son co-fondateur et président.
- Sud Radio, Génération Innovation, Céline Alenzo.
- Nicolas Durand, bonjour à vous et merci d'être avec nous sur Sud Radio, avec Laurent Benveniste, qui est expert en innovation.
- Eh bien, nous sommes vraiment ravis de vous recevoir.
- Vous êtes ingénieur agro de formation et, après de nombreuses années passées à l'étranger, notamment en Asie, vous êtes revenu en France pour fonder Sea for Earth en janvier 2023.
- Alors, pourquoi vous êtes-vous lancé dans cette aventure et comment tout a commencé, Nicolas ? Racontez-nous.
- Bonjour Céline, bonjour Laurent.
- Tout d'abord, j'ai vécu pendant 13 années en Corée du Sud.
- Et donc, j'ai pu découvrir d'abord, en tant que consommateur, la consommation des algues dans l'alimentation de tous les jours.
- Ensuite, j'ai rapporté de Corée du Sud de mon épouse, donc j'ai continué à...
- Pas mal, pas mal. Belle quête de votre part.
- Voilà, ce n'était pas forcément ce que j'allais faire. Enfin, je n'allais pas en Corée pour ça, mais je suis revenu avec mon épouse, donc.
- Et on a continué à consommer des algues, que ce soit moi ou les enfants.
- Donc, on a des habitudes de consommation qui ont intégré, en fait, l'algue dans notre consommation tous les jours.
- Et donc, sur cette base-là, en regardant un peu ce qui était fait dans le reste du monde, j'ai eu...
- envie de lancer un projet qui avait du sens.
- Du sens, non seulement d'un point de vue économique, mais du sens aussi pour la planète, pour les générations futures.
- Et donc, de contribuer également à la question de souveraineté alimentaire en France, et à la réindustrialisation de la France, et aussi à la transition des métiers de la mer.
- En fait, le vrai sujet n'est pas forcément de parler d'algoculture, mais plus de parler de solutions à la problématique de l'alimentation de demain, comme vous venez de...
- de l'énumération.
- Alors, votre projet concerne particulièrement ce qu'on appelle des macro-algues marines.
- Expliquez-nous ce que sont ces algues, précisément.
- Alors, pour faire très simple, on...
Transcription générée par IA