Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio In Vino, 13h-13h30, Alain Marty.
- Bonjour à toutes et à tous, ravi de vous retrouver à bord de In Vino Sud Radio.
- Vous le savez, c'est la seule émission de radio au monde en français à 100% consacrée aux vins et aux spiritueux.
- Je rappelle que vous pouvez réagir sur les réseaux sociaux et on peut se retrouver par exemple depuis la boutique Nicolas, située à Anglette, aux 8 places de la Chapelle, sur 103.9.
- Aujourd'hui, un joli programme qui prêche, comme d'habitude, la consommation modérée et responsable avec, tout à l'heure, Nicolas Varnier, qui est cofondateur de la barque Le Bartheler, et puis le Vino Quiz, pour gagner un coffret de 4 verres, l'atelier du vin ainsi qu'une cave à vin, de 18 bouteilles, la sommelière.
- Ils sont là à mes côtés pour co-animer cette émission.
- Hélène Piau, journaliste au magazine Régal. Bonjour Hélène.
- Bonjour Alain, bonjour à tous.
- Avec son grand sourire, Hélène Piau. Vous avez passé une bonne matinée, c'était bien ce matin ? Oui, j'ai fait le marché avant de venir, c'était super.
- Oh, c'est mignon. Et vous, Philippe Forbach, notamment meilleur sommelier du monde, vous avez fait le marché aussi, non ? Oui, bonjour à tous. J'ai fait le marché, comme souvent le week-end, finalement.
- Est-ce que c'est sympa ? Non, mais franchement, se régaler des yeux, des odeurs, de l'ambiance.
- Mais qu'est-ce qu'il y a comme légumes de saison, là, en cette mi-octobre, par exemple ? Des petits marrons que j'ai achetés ce matin.
- Des petits marrons individuels que je vais juste ôter à la surface, creuser à l'intérieur.
- Je mets un peu d'huile d'olive, du 4 épices, du sel, du poivre.
- Je mets ça au fond, 40 minutes, et c'est nickel pour le repas.
- Aujourd'hui, une vidéo sur le radio, le plaisir d'accueillir une première invitée, Isabelle Ferrando, vigneronne notamment, dans la vallée du Rhône. Bonjour, Isabelle.
- Bonjour.
- Alors, vous allez nous raconter votre vie, en tout cas la partie avouable.
- Vous êtes diplômée de Sciences Po, vous avez été en sport-études en balle, et à 36 ans, vous avez changé de vie. Racontez-nous.
- Eh bien, la révélation s'est imposée à moi. J'ai compris que ma vocation était de faire du vin.
- J'étais la banquière des vignerons, et en les fréquentant assidûment, je me suis aperçue que c'était un métier.
- C'était un métier magnifique. Donc, j'ai décidé de faire une reconversion, et le miracle a voulu que mon mari, Germain Giraud, m'aide à acquérir un domaine à Châteauneuf-du-Pape qui s'appelait à ce moment-là le domaine Saint-Préfert, une pépite dans le sud du village.
- Donc, nous avons acheté le domaine en 2002, en pleine tempête, et pendant les inondations de 2002, et j'ai vigné.
- Ça n'a pas beaucoup changé aujourd'hui.
- Ce n'était pas une année facile. En effet, 2024 n'est pas une année facile, mais ce n'est pas comparable.
- Mais vous êtes repartie sur les bancs de l'école, parce que le vin, ça ne s'approbise pas.
- À part Philippe et...
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