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Par avec Rosalie Mann

S'engager pour un monde sans plastique


S'engager pour un monde sans plastique - La force de l'engagement
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- « AGP, association d'assurés engagés et responsables, présente Sud Radio, le grand matin week-end, la force de l'engagement, Muriel Reus. » « Bonjour Muriel. » « Eh bien bonjour Jean-Marie. » « S'engager pour un monde sans plastique, c'est ce qu'on abordera aujourd'hui avec votre invitée, c'est Rosalie Mann, autrice de ce livre qui paraît dans trois jours, « Nos morts plastiques », publié aux éditions La Plage, aussi fondatrice de cette fondation, la fondation Nos morts plastiques.
- Plastique, c'est une cause qui vous tenait à cœur Muriel ? « Oui, ce plastique, ce fameux plastique qui nous empoisonne depuis, qui nous empoisonne la vie depuis des années, et dont la production mondiale atteint des sommets alarmants.
- En 2023, elle a frôlé les 460 millions de tonnes.
- Cette surproduction des mesurés a un coût énorme, estimé à 139 milliards de dollars par an par la fondation Hélène Marc-Arthur.
- Mais au-delà de l'impact financier, c'est un véritable désastre écologique et sanitaire que nous subissons.
- Le plastique, partout.
- Ces micro-particules se retrouvent dans l'air que nous respirons, dans l'eau que nous buvons, dans les aliments que nous consommons, dans les vêtements que nous portons, dans les produits de beauté que nous achetons.
- Invisibles à l'œil nu, ils se glissent insidieusement dans nos corps, s'infiltrant jusqu'au cœur de nos organes.
- Selon un rapport du WWF, chaque être humain ingère, écoutez bien, 2000 micro-fragments de plastique chaque semaine, soit l'équivalent du poids d'une carte de crédit.
- Le programme des Nations Unies pour l'environnement souligne, que les micro-plastiques sont désormais présents dans tous les organes du corps humain, qui n'ont aucun moyen de s'en protéger.
- Soyons clairs, les impacts du plastique sont considérables.
- Pollution marine, mauvaise gestion des déchets, effets graves sur la santé humaine, en particulier sur celle des femmes plus vulnérables aux substances chimiques contenues dans ce matériau, et qui augmentent de façon exponentielle les risques de maladies graves, telles que l'endométriose, les cancers, l'infertilité, les maladies neuro-génératives.
- Mais les dangers du plastique ne s'arrêtent pas là.
- Des chercheurs ont même démontré que les micro-particules, présentes dans l'air, affectent le climat mondial et peuvent influencer la formation de nuages et les processus météorologiques.
- Les pratiques actuelles de production et de gestion des déchets plastiques contribuent à 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
- Quant au recyclage, souvent perçu comme une solution, il s'avère être une illusion.
- Moins de 9% du plastique est réellement recyclé, le reste est incinéré, libérant des toxines ou finissant dans des décharges où il peut mettre des siècles à se décomposer.
- Alors, on est tous d'accord, cette situation ne peut plus durer.
- Il est temps de mettre la question de la production de plastique au cœur du débat public.
- Nous devons nous interroger sur la quantité astronomique de plastique produite chaque année, de repenser cette relation, notre relation avec ce matériau.
- Parce qu'en fait, il ne s'agit plus seulement de sauver la planète, mais il s'agit de préserver notre propre survie face à cette...

Transcription générée par IA

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