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Par avec Aude Lafitte

S’engager contre le syndrome du bébé secoué


S’engager contre le syndrome du bébé secoué - La force de l'engagement
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- A GP, association d'assurés engagés et responsables présente Sud Radio, le grand matin week-end, la force de l'engagement, Muriel Reus.
- Bonjour ma chère Muriel.
- Bonjour Jean-Marie.
- On s'engage contre un fléau ce matin, c'est le syndrome du bébé secoué.
- On va en parler avec votre invitée dans quelques instants.
- On accueillera Aude Laffitte, c'est la présidente de l'association AVI Action contre les violences infantiles.
- Et cette cause vous tient beaucoup à cœur ce matin Muriel.
- Oui, chaque année en France, 500 nourrissons sont victimes de secousses violentes provoquées par des adultes.
- Une forme extrême de maltraitance infantile.
- Selon une étude de l'ISERM Necker, la majorité des bébés secoués a moins de 6 mois, la plupart entre 2 et 4 mois.
- Les petits garçons représentent 63% des cas, les petites filles 37%.
- Et contrairement aux idées reçues, il s'agit rarement de l'acte isolé d'un adulte qui craque face aux pleurs d'un bébé.
- En moyenne, un bébé secoué l'a été 10 fois avant que les faits ne soient découverts.
- Il s'agit bien d'une violence volontaire.
- C'est la forme de maltraitance la plus mortelle et la plus handicapante pour les bébés.
- C'est aussi la forme la plus grave de traumatismes crâniens non accidentels chez les enfants.
- Un bébé sur 5 ne survit pas à ces traumatismes.
- 75% des survivants souffrent de handicap à vie.
- Ce drame se produit toujours à huis clos, sans témoin.
- 78% des enfants maltraités le sont dans leur propre famille.
- Ces conditions rendent la preuve des faits très difficile et conduisent, selon tous les espères, à une véritable sous-estimation des cas.
- Selon le Fonds de garantie, les auteurs de ces violences sont à 55% des hommes et dans 70% des cas, il s'agit du père du nourrisson.
- Les assistantes maternelles sont également responsables dans 18% des situations dévoilées.
- Quant aux mères, celles qui passent le plus de temps avec les nourrissons, celles dont la charge mentale est la plus forte, les études montrent qu'elles ne représentent que 10% des auteurs.
- Une preuve supplémentaire des stéréotypes qui entourent le syndrome du bébé secoué et qui voudraient nous faire croire à une réaction de stress.
- Face à des pleurs intempestives.
- Si les conséquences légales de ces actes sont lourdes, les auteurs risquent jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle, 30 ans si l'enfant décède, de nombreux cas échappent encore à la justice, faute de témoins ou de preuves suffisantes.
- En France, un enfant meurt tous les 5 jours suite à des violences infligées par un parent ou un proche.
- Les bébés sont incapables de se défendre ou d'appeler à l'aide.
- Ils sont totalement vulnérables.
- Secouer un nourrisson n'est pas une solution, c'est une violence.
- C'est une violence.
- Les adultes se sentent dépassés.
- Ils doivent apprendre à reconnaître leur signe de détresse et demander de l'aide avant de commettre l'irréparable.
- C'est leur responsabilité.
- L'irréparable, c'est bien le mot d'ailleurs.
- On en parle avec votre invitée qu'on accueille avec plaisir.
- Aude Laffitte, bienvenue à vous sur Sud Radio.
- Bonjour, merci de m'accueillir.
-...

Transcription générée par IA

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