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Par avec Laurent Boyet

S'engager pour libérer la parole des enfants


S'engager pour libérer la parole des enfants - La force de l'engagement
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- A.G.P. Association d'assurés engagés et responsables présente Sud Radio, le grand matin week-end, la force de l'engagement, Muriel Reus.
- Bonjour Muriel.
- Bonjour Jean-Marie.
- Aujourd'hui on s'engage pour libérer la parole des enfants.
- On en parlera dans quelques instants avec votre invité, Laurent Boyer, qui est le président fondateur de l'association Les Papillons.
- On l'accueille avec plaisir sur Sud Radio parce que cette cause nous tient tous à cœur.
- Oui, parce que cette parole des enfants est trop souvent étouffée par la peur, la honte, l'incompréhension et surtout par un manque de confiance.
- Lorsqu'ils osent enfin parler comme beaucoup, se heurtent à l'incrédulité des adultes comme si leur douleur n'était pas légitime, comme si leur parole ne pouvait être sincère.
- En France, chaque année, les chiffres des violences infantiles sont terrifiants.
- Chaque année, 165 000 enfants sont victimes d'abus physiques, psychologiques, sexuels.
- Chaque jour, et plus précisément toutes les trois minutes, un enfant est victime de violences.
- Tous les cinq jours, un enfant meurt sous les coups de ses parents.
- Et tous les jours, dans chaque classe, deux enfants sont victimes de harcèlement scolaire.
- Ceux qui leur font du mal leur interdisent toujours de parler, leur font croire qu'ils ne seront pas crus.
- Et ceux qui les écoutent pensent souvent que leurs récits sont tellement incroyables qu'ils doivent être faux ou que ces enfants sont manipulés.
- C'est d'ailleurs l'une des dérives du syndrome d'aliénation parentale utilisé de manière toxique pour disqualifier la parole des victimes, en particulier celle des mères.
- Pire encore, certains adultes imaginent que les enfants confondent leur fantasme avec la réalité.
- Alors comment, dans ce climat de suspicion et de déni, pourraient-ils libérer leur parole ? Comment, dans ce silence, pourrions-nous les protéger, les accompagner ? Les études sont accablantes.
- Dans 60% des cas, lorsqu'un enfant révèle des faits de violences sexuelles, rien ne se passe.
- 70% des plaintes pour violences sexuelles sur mineurs sont classées sans suite.
- Et seuls 3% des auteurs présumés sont déclarés coupables par un tribunal.
- Ce déni humain, social, économique a été chiffré à 9,7 milliards d'euros chaque année.
- En France, il n'y a pas de déni humain.
- En France, 5,5 millions de personnes adultes ont subi des violences sexuelles durant leur enfance.
- Nous devons accompagner ces survivants, ces survivantes, pour éviter que ces violences ne se perpétuent.
- Nous devons éduquer, dès le premier âge, pour lutter contre ces violences structurelles.
- La CIVIS, lors de son premier mandat, a émis 82 préconisations pour briser le cycle des violences, pour améliorer en particulier la prévention et la prise en charge.
- Pourtant, ce nouveau gouvernement n'a pas jugé nécessaire de nommer un ministre dédié à l'enfance.
- Une forme de déni complémentaire.
- Un déni politique qui s'ajoute au déni social.
- Et on en parle tout de suite avec votre invité qu'on accueille avec plaisir, Laurent Boyer.
- Bonjour, bienvenue à vous.
- Bonjour, merci.
- Bienvenue sur Sud Radio.
- Président fondateur de l'association Les Papillons, vous êtes l'invité de Muriel Reus.
- Bonjour Laurent.
- Bonjour Muriel.
- Alors, vous...

Transcription générée par IA

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