Retranscription des premières minutes du podcast :
- A GP, association d'assurés engagés et responsables présente Sud Radio, le grand matin week-end, la force de l'engagement, Muriel Reus.
- Bonjour Muriel. Bonjour Jean-Marie.
- S'engager pour briser le silence, on va en parler avec votre invitée qu'on accueille aujourd'hui, c'est Angélique Cauchy, ancienne tenniswoman et autrice de ce livre.
- Si un jour quelqu'un te fait du mal, c'est publié chez Stock.
- Évidemment, briser le silence, c'est une cause qui vous a toujours tenu à cœur.
- Oui, et parfois, les mots nous échappent. Face à l'horreur, à l'ampleur des souffrances endurées et infligées à des enfants, il devient presque impossible de traduire en paroles ce que l'on ressent devant des récits de violences si profondes, si incommensurables.
- L'inceste, les agressions sexuelles sur mineurs nous confrontent à des violences qui bouleversent non seulement les victimes de manière irréparable, mais qui ébranlent aussi profondément ceux qui en sont témoins.
- Chaque récit, chaque témoignage de violence sur un enfant est une épreuve en soi qui dépasse notre capacité de compréhension ordinaire.
- Ces actes marquent de façon indélébile les victimes et leur impact s'étend également aux proches, parents, familles, compagnons, amis, tous ceux qui n'ont pas vu, n'ont pas compris ou n'ont pas osé parler.
- Ces témoins portent aussi en eux une douleur silencieuse, une culpabilité.
- Pourquoi n'avons-nous rien vu ? Comment avons-nous pu être aussi aveugles ? Pourquoi se nous rester silencieux et imaginer ne pas être en responsabilité pour intervenir, pour parler, pour dénoncer ? Ces questions hantent ceux qui, dans leur ignorance, ou leur impuissance, n'ont pas su agir à temps.
- Ce fardeau est une autre forme d'indicible, un poids invisible, un poids qui ne trouve sa raison d'être que dans l'ignorance imposée par la violence elle-même.
- Une violence qui isole, manipule et réduit au silence.
- Et pourtant, il faut dire.
- Il faut nommer ces violences, car c'est seulement en faisant face à l'horreur qu'on peut espérer la combattre.
- L'inceste, les violences sexuelles sur mineurs, marques à vie, déchirent des familles, projettent une ombre sur toute la société.
- En tant que témoins, nous avons un devoir.
- Celui de relayer ces histoires, d'écouter et de soutenir les victimes, même lorsque les mots nous manquent.
- Parler, partager, c'est faire un pas vers la reconstruction, c'est se réapproprier un espace que la violence a volé.
- Affronter l'indicible, c'est affronter nos propres émotions, c'est surtout.
- Et aussi, briser le cycle de l'ignorance et du silence, et offrir collectivement une chance de réparation.
- On en parle avec votre invité, qu'on accueille tout de suite sur Sud Radio, Angélique Cauchy, bienvenue à vous.
- Vous êtes ancienne tennis-woman et autrice de ce livre « Si quelqu'un te fait du mal », c'est publié.
- Chez Stock, vous êtes l'invité de Muriel Reus.
- Bonjour Angélique.
- Bonjour.
- Alors, des livres sur les violences sexuelles, j'en ai lu beaucoup.
- Des histoires de vieux, j'en ai écouté des dizaines.
- Mais ce que vous racontez, ce que cet individu vous a infligé, la façon dont il l'a fait, et les mots que vous...
Transcription générée par IA