Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et ce matin, on ouvre la porte d'une boulangerie-pâtisserie du côté de Souoncé-aux-Perches, village de 500 habitants, situé entre Le Mans et Chartres. Bonjour, Marilynne Gilly. Bonjour.
- Et bienvenue sur Sud Radio. Comment allez-vous ce matin ? Ça va très bien.
- Ouais. Déjà au boulot, là ? Non, non, non, du tout. Aujourd'hui, c'est notre jour de repos.
- Ah ! C'est très gentil en vous dérangeant un jour de repos. C'est très gentil d'être avec nous.
- Alors je sais pas, vous avez peut-être l'habitude de vous lever tôt ? Oui, oui, oui, j'étais déjà réveillée.
- Bon, ben merci beaucoup en tout cas d'être avec nous ce matin. Parce que c'est vrai que vous avez une histoire.
- Et puis l'histoire de cette boulangerie, elle est assez incroyable. Cette boulangerie, elle avait été fermée.
- Je rappelle, un village de 500 habitants, boulangerie qui était présente dans ce village, qui a fermé ses portes.
- Et vous, Marilyn, vous avez décidé de rouvrir cette boulangerie pour le plus grand bonheur, j'imagine, de ses habitants.
- Alors oui, on a eu énormément d'habitants.
- Ou même des alentours, de nos gens le retrouve, etc., qui sont venus nous souhaiter la bienvenue.
- On a ouvert mi-août et elle était fermée pendant un an.
- Pendant un an. Qu'est-ce qui a fait alors que vous avez décidé de la rouvrir ? Il y a eu un moment où vous en avez entendu parler ? Parce que vous, vous étiez pas du tout boulangère à la base.
- Ah non, moi du tout, je travaillais dans la petite enfance à la base. C'est mon compagnon qui est boulanger depuis 15 ans.
- Il aimait bien regarder sur SOS Village. Je ne sais pas si vous connaissez.
- C'est TF1, c'est ça ? C'est une opération de TF1 ? C'est ça, exactement. Donc avec des petits commerces qui cherchent un petit peu des repreneurs.
- Et donc mon compagnon a décidé de regarder ça un jour. Et puis il s'est dit « Tiens, on était de Chartres, donc tiens, pas très loin, il y a une boulangerie qui cherche un repreneur.
- Pourquoi pas aller au moins la visiter ? » Et puis voilà, on a décidé de la reprendre parce qu'elle avait du potentiel.
- Elle était très jolie.
- Oui.
- C'était un coup de cœur.
- Voilà, c'était un coup de cœur.
- Vous vous êtes rapprochée donc des propriétaires de l'époque. Comment ça s'est passé ? Ou avec la mairie, peut-être ? C'est la mairie, en fait. Donc les propriétaires sont la mairie. Et voilà, ils ont monté un dossier avec nous. Et ils avaient aussi un coup de cœur sur nous, en fait.
- Un coup de cœur réciproque.
- Oui, j'imagine, forcément, quand on a Village de 500 habitants.
- Et une boulangerie qui est ferme, on n'a qu'une envie, c'est qu'elle soit reprise, qu'elle puisse rouvrir.
- Alors c'est vrai que quand on regarde TF1, SOS Village, une opération, ils en parlent régulièrement. C'est un site.
- Comment ça se passe ? Du coup, on voit sur le site qu'il y avait cette boulangerie à reprendre. Et puis on prend contact directement avec la mairie.
- Ou il y a un accompagnement ? Non, il n'y a pas d'accompagnement du tout. On a pris contact avec la mairie. Et puis après, on est passés au conseil avec notre dossier.
- Et voilà.
- Et donc c'est la mairie qui vous loue les locaux aujourd'hui ? Exactement. Et on aimerait bien, d'ici quelques années, acheter.
- Oui, j'imagine que c'est l'objectif. Ça, ça prend un peu de temps. Il faut d'abord avancer un petit peu, avoir quelques mois, et puis faire de la trésorerie, j'imagine ? Voilà, exactement.
- Objectif, donc, reprendre. Bon, du côté des habitants, que ce soit au Perche ou à côté, oui, forcément, c'est un grand bonheur de vous avoir.
- Parce que c'est un lieu de vie aussi, hein.
- Ah bah oui, oui. Mais madame le maire a dit « Sans école et sans boulangerie, un village ne vit pas ». Donc elle a tout à fait raison.
- Vous étiez donc attendue. Et j'imagine, voilà, il y a du plaisir à travailler dans ces conditions-là aussi.
- Ah oui, totalement. Les percherons sont vraiment agréables. Et voilà, je fais pas de...
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