Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et on va ce matin, de côté de Bourg-en-Bresse, dans l'Ain, retrouver Marie-Olivier Guillou. Bonjour, Marie-Olivier.
- Bonjour, Maxime. Merci d'être avec nous en direct sur Sud Radio ce matin à 5h50. On va parler de vous, cher Marie-Olivier.
- J'ai envie de dire père Marie-Olivier. C'est comme ça que vous vous appelez ? Oui, effectivement, parce que je suis prêtre. Voilà. Vous êtes prêtre et un prêtre catholique pas comme les autres.
- Bon, on verra dans un instant notamment vos multiples casquettes. Racontez-nous un petit peu, mon père, comment vous êtes arrivé à être prêtre ? À quel âge vous avez eu cette envie ? Il y a pas de 8 ans, on va dire, dans la prière, alors que des catéchistes me préparaient à la prière communion.
- J'ai fait une triomphe assez forte de la prière.
- J'ai eu l'amour de Dieu à tel point que j'étais vraiment submergé.
- Et avec les mots que j'avais à l'époque, à 8 ans, j'ai dit « Seigneur, si tu aimes ça, c'est trop beau, je te donne ma vie ».
- Et donc, dès 8 ans, je me suis vraiment orienté vers le sacerdoce.
- D'accord. Comment concrètement ça marche ? Vous dites « ça arrive d'un coup », « c'est progressif ».
- Est-ce que c'est en lisant des choses, en écoutant des personnes ? Comment ça arrive concrètement ? Les parcours sont très variés.
- D'un prêtre à l'autre, quoi.
- Moi, c'est arrivé très tôt, mais certains rencontrent le Seigneur à l'âge de 5 ans, et puis rentrent au séminaire ou dans une communauté religieuse.
- Moi, ça a commencé très tôt, et puis ça a cheminé tranquillement.
- Et puis à l'âge de 17 ans, après avoir rencontré des prêtres qui m'ont marqué aussi, des belles figures de prêtres, je suis rentré à l'âge de 17 ans dans un monastère, parce que non seulement je suis prêtre, mais aussi religieux, faisant vœux de pauvreté, chasteté, obéissance.
- Donc j'ai une double casquette, à la fois prêtre, mais aussi dominicain.
- Donc de l'ordre fondé par Saint-Dominique.
- Comment vous avez annoncé ce choix à votre famille, à vos parents, et comment l'ont-ils reçu ? Alors, à vrai dire, mes parents ont très vite compris, sans que j'en parle, que quelque chose se passait profondément en moi, dans cette quête spirituelle, quête de Dieu.
- Et donc, quand j'ai fait mon coming-out, si j'ose dire, ecclésiastique à l'âge de 15 ans, vraiment, j'en ai parlé officiellement à ma famille, ils sont pas tombés dénus, en fait.
- Alors ça a été à la fois une joie, mais aussi une certaine souffrance, parce que j'ai quitté quand même très tôt le giron familial, dans un type de vie qui était très radical, comme moine à l'abbaye de Solène.
- Et donc, je voyais mes parents, trois frères-parents, c'est eux qui venaient au monastère, et pas à la traverse.
- Au point de la place, ils pourraient voir.
- Donc parfois, ça a été difficile pour eux, mais ils m'ont vu aussi très heureux.
- Et ayant...
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