Retranscription des premières minutes du podcast :
- On va dans le Val-de-Marne, dans un centre d'entraînement.
- On va parler notamment des chevaux avec un cavalier d'entraînement ce matin.
- Bonjour Damien Ardèle.
- Bonjour.
- Merci d'être avec nous en direct sur Sud Radio, d'être notre lefto du jour.
- Vous êtes donc cavalier d'entraînement depuis dix ans.
- Racontez-nous, qu'est-ce qu'un cavalier d'entraînement ? Eh bien, tout simplement, le matin, on commence par aller soigner nos chevaux.
- Regarder si tout va bien.
- Et puis ensuite, on commence le programme de la matinée.
- On les met au paddock.
- Pour ceux qui travaillent, on les prépare.
- Et puis après, on fait la matinée comme c'est prévu.
- On les entraîne, on les promène.
- Ça commence à quelle heure, un cavalier d'entraînement, en règle générale ? En règle générale, entre six heures et sept heures, selon les écuries.
- Les chevaux dorment longtemps.
- C'est des petits dormeurs, des gros dormeurs.
- Vous avez besoin d'être là très tôt pour eux, c'est ça ? Oui, et puis il faut qu'ils aient une routine pour qu'ils puissent être performants.
- Il faut que ce soit toujours bien réglé.
- Alors, vous montez les chevaux, c'est ça, pour les entraîner ? Donc, du coup, pour ceux qui possèdent le cheval, en fait, et qui n'ont pas le temps forcément de le monter ? Oui, voilà.
- Moi, personnellement, je travaille pour un entraîneur.
- D'accord.
- Ce sont des chevaux qui appartiennent à des propriétaires.
- Donc, on est là pour les entraîner, pour prendre soin d'eux, pour qu'ils soient le mieux possible dans leur tête et le plus performants possible en piste l'après-midi.
- Alors, ça fait dix ans que vous faites ce métier de cavalier d'entraînement, Damien.
- Comment vous êtes venu à faire ce métier ? Quelle idée vous avez eue à un moment pour vous dire « Tiens, j'ai envie de faire ce métier-là » ? Tout simplement par le biais de mon beau-père, qui est de la profession.
- D'accord.
- Parce que la passion s'est transmise assez naturellement.
- Et puis ensuite, j'ai décidé d'aller faire un bac pro CGEH à la FASEC de Gragne.
- Voilà, pour tous ceux qui ont envie de se lancer dans la profession.
- Il y a des cursus spécialisés dans le métier pour se former.
- Et vous n'avez jamais eu l'idée, Damien Ardèle, de pouvoir monter vos propres chevaux ? C'était un rêve ou c'était un rêve inaccessible ? Ça l'a été au début.
- Après, pour différentes raisons, ça s'est fait autrement.
- Mais non, je suis très bien comme je suis actuellement.
- Il n'y a pas de petits regrets de se dire « Tiens, je vais pouvoir avoir mon propre cheval » ou même le louer d'ailleurs, mais pouvoir concourir, que ce soit en saut d'obstacle ou en course ? Je ne sais pas.
- J'ai déjà participé à des compétitions lorsque j'avais 17-18 ans.
- D'accord.
- Après, il n'y a pas d'âge pour s'y remettre.
- Peut-être qu'un jour, je recommencerai.
- Oui, peut-être, à l'avenir.
- Quelle est la difficulté dans votre métier ? Ce n'est jamais simple, on le dit...
Transcription générée par IA