Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et ce matin, on prend le taxi. Oui, à Paris. On est avec un chauffeur de taxi parisien qui nous fait le plaisir d'être avec nous ce matin.
- Monde, Awisha, bonjour. Oui, bonjour.
- Et merci d'être avec nous ce matin sur Sud Radio. Soyez le bienvenu. Comment allez-vous ? Déjà debout ? Oui, déjà debout. C'est l'heure à peu près à laquelle je me lève. Et puis je me prépare à sortir pour une nouvelle journée de travail.
- Vous êtes du côté de... En Seine-Saint-Denis, c'est ça ? Non, j'habite le Val d'Oise, mais je travaille à Paris.
- D'accord, OK. Donc vous travaillez à Paris. Avec des horaires, ça veut dire que vous commencez très tôt ? Oui, je commence autour de 6h, 6h30. Et puis non, apparemment, on est limité à 11h de service par jour, mais on fait une coupure.
- Donc je fais une coupure en général autour de 13h-14h. Et puis je repars le soir jusqu'à 19h.
- Donc sur des heures de pointe, notamment. Voilà.
- Du matin à l'heure du soir, ouais. C'est là où on a le plus de demandes, en fait. On essaie d'être présent sur le matin, sur le soir. Donc voilà.
- C'est là où il y a le plus de demandes, mais c'est là où il faut tenter d'être le plus patient possible aussi, j'imagine.
- Le plus patient, le plus... Le plus attentif, en fait. Ça demande beaucoup d'attention. Voilà. Tout à fait.
- Vous, vous êtes chauffeur taxi. C'est une tradition familiale, non ? C'est ça ? Votre père aussi ? Moi, oui. Mon papa était taxi. Aujourd'hui, il est retraité.
- Ouais. Ouais, ouais. Mais je suis rentré dans le taxi en 2010. Donc ça fait bientôt 15 ans, là. En janvier, ça fera 15 ans que je suis chauffeur de taxi parisien.
- 15 ans. Et alors, est-ce que ça va en s'améliorant ou pas, le trafic parisien ? On aura l'occasion notamment de parler de ce fameux périphérique parisien.
- Le trafic, il y a toujours autant de bouchons. Après, nous, l'avantage, quand vous prenez le taxi, c'est qu'on a des voies réservées dans Paris.
- Exactement. On va un peu plus vite que les autres voitures. Là, on a vu en plus pendant les JO, on avait une voie, la voie de gauche sur le périph', ça, c'était super. Ça permettait de gagner beaucoup de temps.
- Ça a bien marché pour vous, les Jeux olympiques, Mande ? Alors l'activité, elle n'a pas été aussi soutenue qu'on l'attendait, parce qu'en fait, Paris a été désertée dès la fin juin, début juillet.
- Tous nos clients habituels sont partis. Et l'arrivée des touristes, pour nous, ça n'a pas vraiment compensé la fuite de nos clients habituels.
- Donc non, on est un petit peu déçus de l'activité, un petit peu voire beaucoup déçus de l'activité pendant les JO.
- Et là, depuis la rentrée, ça a bien repris, en tout cas ? Oui, ça reprend. La vie normale a repris. Nos clients sont là. Oui, ça...
Transcription générée par IA