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Par avec Jérôme Sourisseau

Témoignage : Il produit de l’eau de vie de cognac sur son exploitation viticole


Jérôme Sourisseau, viticulteur, produit de l’eau de vie de cognac sur son exploitation viticole : Il témoigne
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Et ce matin, un petit focus sur le cognac, oui, puisque nous sommes avec un viticulteur du côté, eh bien, de l'agglomération du Grand Cognac.
- Jérôme Sourisseau, bonjour. Bonjour.
- Et bienvenue sur Sud Radio. Merci d'être avec nous ce matin. Vous êtes donc viticulteur, maire de Bourg-Charente aussi.
- Exactement. Exactement. On arrive à avoir le temps de tout faire quand on est viticulteur.
- C'est pas forcément simple, j'imagine. Oui, on arrive à avoir le temps de tout faire, puisque moi, c'est une activité que je mène associée avec un ami.
- Et nous avons du personnel qui est sur l'exploitation. Et je ne suis pas à temps plein sur l'exploitation, en ce qui me concerne.
- Bon. Racontez-nous un petit peu l'histoire, en tout cas, de votre exploitation, producteur de cognac.
- Elle ressemble à quoi, votre exploitation ? Et quelle est son histoire, Jérôme Sourisseau ? Alors, Jérôme Sourisseau, on a un petit souci. On n'arrive pas à vous entendre. Ça coupe.
- On vous a récupéré, Jérôme Sourisseau. Alors, oui, la ligne n'est pas très très bonne. Je sais pas. Là, je vous entends mieux, Jérôme Sourisseau.
- Donc on va essayer de voir, justement, si ça tient. Vous parliez de votre exploitation, Jérôme Sourisseau.
- Oui, je vous entends. Et nous, on vous entend aussi, là. C'est bon. Ça y est.
- Je ne bouge plus. Je ne bouge plus. Je dis que c'est une exploitation qui est née à la fin du XIXe siècle.
- En fait, un de mes aïeux était ouvrier dans une exploitation viticole. Et puis, n'ayant pas été rémunéré par son patron, il lui a donné une petite parcelle de terre. Et c'est comme ça que ça a démarré. Jusqu'à mes parents, qui, dans les années 90, la crise du cognac, à l'époque, était assez forte. Et donc, moi, ils m'ont poussé à continuer mes études, ce que j'ai fait.
- Et en 2012, comme ils ont commencé à prendre leur retraite, j'ai repris l'exploitation, sa gestion, tout en ayant une activité professionnelle à côté, parce que le cognac a traversé de nombreuses crises. Et il fallait être prudent pour ne pas compromettre son avenir.
- En tout cas, héritage, donc, familial très important. Oui, tout à fait. C'est vraiment cette fibre-là qui nous donne à chaque génération une sorte de responsabilité de prendre l'exploitation, d'essayer de la faire vivre pour la transmettre à la génération future.
- Vous parliez de crises, de différentes crises. C'est vrai que le cognac a vécu différents moments de crise. J'aimerais qu'on parle aussi...
- C'est une journée importante aujourd'hui. Pourquoi ? Parce que le Parlement européen doit voter une surtaxe concernant les véhicules électriques importés de Chine.
- Alors à première vue, ça n'a rien à voir avec le cognac. Sauf que la Chine menace...
- Eh bien de réagir avec un certain nombre de sanctions, et notamment de surtaxer le cognac. C'est une inquiétude, une journée importante pour vous, et une inquiétude que vous avez. C'est une très grande inquiétude et puis une profonde injustice, parce...

Transcription générée par IA

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