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Par avec Jeanne

Les aides-soignantes, première ligne dans la prise en charge du patient


Les aides-soignantes, première ligne dans la prise en charge du patient : Rencontre avec Jeanne, aide-soignante en hôpital public
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Et ce matin, notre lève-tôt est aide-soignante en hôpital public. Bonjour Jeanne. Jeanne, bonjour. Est-ce que vous êtes avec nous ou pas ? Jeanne, oui. Oui, bonjour. Je vous entends. Je vous entends aussi. On vous a retrouvées, Jeanne. Comment allez-vous ce matin ? Très bien. Merci. Comme tous les matins. Oui, comme tous les matins. Le métier d'aide-soignante, c'est un métier de lève-tôt.
- Parfois, de lève-tôt, j'imagine que les horaires, elles sont pas toujours les mêmes. C'est assez changeant ? Oui, c'est assez changeant. Deux fois, c'est 6h30. Actuellement, moi, je commence à 7h30. Je suis en 12h parce que je fais la réanimation et les urgences.
- Donc du coup, nous, nous sommes en 12h. Et c'est 7h30, 19h30. C'est quoi le quotidien d'une aide-soignante ? Dans un service de réanimation et d'urgence, ce sont des services quand même assez particuliers, Jeanne.
- Oui, c'est un petit peu particulier par rapport aux aides-soignantes d'autres services quand même parce qu'on est vraiment les oreilles et les yeux et les mains surtout des infirmiers, infirmières et des médecins.
- C'est beaucoup technique parce que du coup, pour la réanimation, il y a souvent des patients.
- Il y a des patients qui sont intubés, c'est-à-dire qui ont un tube dans la bouche du coup pour les aider à respirer avec une machine.
- Et la surveillance, forcément, elle est beaucoup plus fréquente. Et par contre, aux urgences, on est vraiment au tout début de la chaîne.
- Et on prend vraiment... C'est là où on voit l'état du patient quand il rentre. Donc la prise en charge du patient, elle doit être vraiment optimale pour pouvoir mieux le répartir dans les services adéquats.
- Oui, énormément.
- C'est une grande responsabilité à ce niveau-là, au niveau des urgences pour les aides-soignantes, puisque c'est vous qui allez dire d'une certaine manière le niveau de gravité de chacune des personnes qui arrivent aux urgences, quoi.
- Oui, voilà. Bon, après, c'est pas moi proprement dit parce que moi, je fais que les soignantes. Mais par contre, à l'accueil, nous sommes avec... Je suis avec l'infirmière, par exemple.
- Oui.
- Avec l'infirmière, voilà. C'est le moment un peu...
- Ou entre guillemets, on doit pas se louper parce que, des fois, il y a des patients qui arrivent et on a l'impression... On peut avoir l'impression que ce n'est pas grave.
- Oui.
- Et c'est là où c'est très important de vraiment prendre toutes les comptes pour pouvoir être sûr que c'est bien, c'est-à-dire qu'on oriente bien le patient et qu'il n'y a pas de gravité dans l'absolu.
- Parce qu'attention, tous les patients qui arrivent aux urgences, forcément, c'est des urgences appropriées.
- C'est proprement dit à l'entrée.
- Et après, maintenant, on détermine si c'est des cas graves ou pas ou... Voilà.
- Est-ce que vous avez des personnes dans votre hôpital qui viennent aux urgences et qui n'ont rien à faire là ? Est-ce que c'est... Je sais que c'est un problème dans beaucoup d'hôpitaux. Je sais pas si c'est quelque chose que vous...

Transcription générée par IA

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