Retranscription des premières minutes du podcast :
- C'est bientôt la Toussaint. Parlons des fleurs, mais pas n'importe quelles fleurs ce matin. Des fleurs 100% françaises.
- Bonjour, Benjamin Perrault. Bonjour, Maxime.
- Merci d'être avec nous ce matin en direct sur Sud Radio. Oui, des fleurs 100% françaises. Vous êtes le cofondateur de Monsieur Marguerite.
- C'est bien ce que vous proposez, Benjamin, des fleurs made in France.
- C'est exactement ça. Alors en plus d'être made in France, elles ont le mérite d'être de saison, c'est-à-dire qu'elles sont non chauffées et non éclairées, à l'instar des beaucoup, beaucoup de fleurs, d'une grande majorité de fleurs que l'on consomme en France, que l'on voit sur nos marchés ou dans nos boutiques.
- Oui, je disais que 9 fleurs sur 10 vendues en France sont importées de l'étranger. Ça paraît dingue.
- C'est un marché. La fleur est un marché qui est aujourd'hui...
- ... mondialisée. Elles viennent beaucoup des Pays-Bas et elles sont importées d'assez loin, d'Afrique ou d'Amérique latine, pour une grande partie.
- Et effectivement, elles sont ensuite consommées en France et partout dans le monde de cette façon-là.
- D'ailleurs, Benjamin, vous avez pris des engagements, donc seulement des variétés de saison cultivées sans chauffage. C'est ce que vous venez de nous dire.
- Mais en plus, vous travaillez avec seulement des producteurs français.
- Oui, exactement. On a pris l'idée...
- ... de se dire que pour le plaisir et l'émotion que suscite ce produit, essayons... On a des producteurs en France qui font un travail fabuleux.
- Essayons de mettre en avant leur travail pour des raisons évidemment environnementales, puisque c'est moins loin.
- Et puis aussi au niveau du mode de production, qui est beaucoup plus contrôlé en France qu'il ne peut l'être à l'étranger.
- Donc effectivement, deux saisons, parce que ça reste un produit qui est dans un vase.
- Et on a des fleurs à peu près dans toutes les saisons. Alors là, on se parle au moment où la saison est la plus compliquée, parce qu'on est entre deux saisons, la fin de l'automne et le début de l'hiver. Mais on y parvient quand même.
- Et c'est un engagement très fort français de saison.
- Peu de fleurs françaises vendues en France. Benjamin Perrault, ça veut dire quoi ? C'est difficile de faire des fleurs, j'allais dire, en France ? Alors c'est un marché... En fait, nous étions un grand pays producteur de fleurs historiques.
- Dans les années 70-80. Et puis l'industrialisation de ce métier qui a été fait aux Pays-Bas et partout dans le monde a vraiment cassé le marché.
- Et on n'a pas suivi le pli ici en France, ce qui a fait que le nombre de producteurs diminue d'année en année.
- Et aujourd'hui, on a deux bassins, deux grands bassins, trois grands bassins de production de fleurs.
- Le Var en numéro 1, donc dans toute la région d'hier, qui est un grand producteur.
- L'Île-de-France et la Bretagne, qui sont des régions dans lesquelles on produit encore des fleurs.
- Est-ce que c'est compliqué aujourd'hui ? Alors vous le disiez, on...
Transcription générée par IA