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Par avec Père Vincent Cabanac

Comment un curé se prépare à célébrer la Toussaint ?


Comment un curé se prépare à célébrer la Toussaint ? Le Père Vincent Cabanac témoigne
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Et en ce 1er novembre, jour de la Toussaint, nous allons à la rencontre d'un père, le père Vincent Cabanag.
- Bonjour mon père.
- Bonjour.
- Du côté de l'église Sainte-Thérèse à Montpellier.
- Mon père, est-ce que aujourd'hui, ce jour de la Toussaint, 1er novembre, est-ce que c'est pour vous une journée comme les autres ou c'est une journée quand même assez particulière, en tout cas dans le rythme, dans la façon dont va se dérouler votre journée ? C'est une journée très particulière puisque c'est l'occasion de pouvoir non seulement célébrer la messe par deux fois dans cette église dont je suis responsable, mais surtout d'accueillir tous ceux qui viennent célébrer la fête de la Toussaint avec une compréhension de ce que c'est.
- Beaucoup viennent pour une messe qui est un peu exceptionnelle.
- Il n'y a pas beaucoup de pratiquants irréguliers, en plus des pratiquants habituels, parce qu'ils viennent faire un mémoire de ceux qui les ont quittés.
- C'est leurs défunts, même si aujourd'hui on fête tous les saints et c'est normalement demain qu'on fait mémoire des défunts.
- Mais bon, c'est comme le jour férié permet une participation plus facile à la messe, on les accueille aujourd'hui.
- Et donc c'est une façon de pouvoir accueillir des personnes qui peuvent être dans la peine, une peine récente, parce que le deuil est venu il y a quelque temps, ou bien le souvenir de parents, parfois aussi de personnes plus proches encore, qui peuvent décéder prématurément.
- Donc c'est un message d'espérance, puisqu'on médite le texte des béatitudes, l'évangile des béatitudes, mais aussi une façon d'accueillir des personnes qui font une démarche de foi ou de questionnement personnel.
- D'ailleurs justement, vous en parlez de ces personnes qui n'ont finalement pas l'habitude d'aller à la messe.
- Quel est votre rôle dans ces cas-là ? Est-ce que, notamment lors de l'homélie, vous faites une homélie différente peut-être pour vous adapter à ces personnes-là ? Oui, parce que si vous voulez...
- Le message est le même, l'évangile est plus ou moins connu, mais l'important c'est qu'il soit accueilli et compris.
- Et donc l'important ce n'est pas de se dire, tiens, on se retrouve entre soi, les chrétiens habituels, mais on accueille ceux qui peuvent être moins fréquemment parmi nous, et l'important c'est de se dire, un, on vous accueille, ça c'est l'importance auquel on veille, deuxièmement la célébration doit être vécue ensemble, et ensuite dans l'homélie...
- Comment dire, un style plus, je ne vais pas dire plus simple, parce qu'on n'invilie pas, on ne réduit pas et les personnes sont toutes aussi intelligentes que celles qu'on a habituellement, mais c'est de façon à les faire rentrer dans ce qu'on vit, avec des mots qui soient plus préhensibles et qui soient simples, voilà.
- Des images, de l'humour, et puis une façon de vivre une célébration, pour leur donner l'espérance, c'est quand même aussi ça qui est le message fondamental.
- Est-ce qu'en ce 1er novembre, jour de la Toussaint, mon père, vous avez aussi beaucoup plus de...

Transcription générée par IA

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