Par Maxime Trouleau avec Pierre Guyomar
La Bretagne, nouveau lieu de culture de la vanille
De la vanille produite et vendue en Bretagne : des maraîchers bretons ont réussi leur première récolte
Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les vraies voix que vous retrouvez tout à l'heure à partir de 17h avec le retour de Philippe David et Cécile de Minibus.
- Allez, 5h50 et nous avez entendu le jingle, c'est l'heure de notre lève-tôt du jour.
- On va parler de la vanille. Écoutez bien, de la vanille produite en Bretagne.
- Oui, c'est possible. Bonjour Pierre-Huyomar.
- Bonjour.
- Merci d'être notre lève-tôt du jour ce matin en direct sur Sud Radio.
- Vous êtes producteur de vanille et vous êtes bien en Bretagne.
- C'est exact. Merci de m'accueillir.
- Je vous en prie. Comment c'est possible ? Comment est née l'idée ? J'allais dire un petit peu incongrue, si je puis me permettre, Pierre-Huyomar, de faire pousser de la vanille en Bretagne.
- Elle est née tout simplement parce qu'on avait des anciennes serres qui n'étaient plus très lumineuses et on s'est dit pourquoi pas lancer une nouvelle culture.
- Et la commission innovation de notre coopérative Prince de Bretagne nous a ici à la vanille et on s'y est pris.
- Donc ça fait maintenant cinq ans qu'on a lancé cette culture.
- Alors ça peut paraître quand même.
- C'est assez étonnant pour la Bretagne de pouvoir produire de la vanille.
- Il faut des conditions assez particulières pour cultiver de la vanille, Pierre-Huyomar.
- Il s'avère que la vanille est une plante de sous-bois qui n'aime pas la lumière et qui aime bien l'humidité.
- Donc la Bretagne a ces conditions. Elle n'aime pas les températures extrêmes, ni trop chaudes, ni trop froides.
- Et nous avons réussi à acclimater la vanille de Bourbon à la Bretagne.
- Alors aujourd'hui, j'imagine qu'on est que...
- Début, ça fait combien de temps que l'idée a germé dans votre tête ? Et aujourd'hui, où en est la culture ? On a lancé la vanille il y a cinq ans.
- C'est une lienne qui met cinq ans à se développer.
- Et on a récolté nos premières gousses vertes il y a maintenant huit mois.
- Et aujourd'hui, on a nos premières gousses noires qui sont prêtes à commercialiser.
- Est-ce que vous êtes heureux de cette première récolte ? Est-ce que vous pensez que vous pouvez encore faire mieux ? Faire plus, peut-être aussi ? C'était un défi. On a réussi à sortir nos premières gousses.
- On les a présentées à nos collègues de La Réunion, avec qui on travaille de très près.
- Et on a mis un partenariat.
- Et ils nous ont, entre guillemets, adoubés.
- Et on est très satisfaits de nos premières gousses, avec une odeur et un panel aromatique très intéressante.
- Très bien. Alors du coup, vous êtes allé travailler finalement avec des producteurs réunionnais qui ont beaucoup plus l'habitude, j'allais dire, de produire de la vanille.
- Ils vous ont aiguillés, aidés.
- À quel niveau, Pierre Guillaumard ? On les a rencontrés sur des réunions vanilles françaises.
- D'accord.
- Et autour d'un café.
- C'est des coopérateurs comme nous, au niveau de La Réunion.
- Et ils nous ont invités chez eux.
- On les a invités chez nous pour partager nos savoir-faire au...
Transcription générée par IA